« Les belles paroles sont une chose, les actes en sont une autre »

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Vidéoconférence de la chancelière « Les belles paroles sont une chose, les actes en sont une autre »

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence tout particulièrement l’importance des soins. La chancelière fédérale Angela Merkel a souligné, au début des entretiens de haut niveau avec les membres de la « Konzertierte Aktion Pflege » (« Action concertée pour les soins »), l’extraordinaire engagement des personnes qui travaillent dans ce domaine.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel lors d’une vidéoconférence avec les associations de soignants dans le cadre de l’Action concertée pour les soins

La chancelière a remercié l’ensemble du personnel soignant pour un « engagement tout à fait extraordinaire »

Photo : Bundesregierung/Steins

Cet engagement a contribué à rendre le fardeau des malades, des personnes ayant besoin de soins et des personnes handicapées aussi supportable que possible. La chancelière a souligné que la pandémie avait exigé beaucoup de la population. Les restrictions des contacts, en particulier, ont été très difficiles à vivre pour de nombreuses personnes ayant besoin de soins. L’on est cependant unanime à considérer que toute atteinte aux droits fondamentaux doit être bien expliquée et justifiée et ne peut être que temporaire.

Protéger les groupes vulnérables, et non les exclure

Mais les restrictions étaient et sont toujours destinées à protéger la société et à protéger les personnes particulièrement vulnérables, a souligné Mme Merkel. La protection des groupes vulnérables doit être une préoccupation particulière, mais elle ne doit pas conduire à l’exclusion de certains groupes sociaux. Toutes les personnes devraient pouvoir participer de manière égale à la vie sociale.

« Nous en savons plus sur le virus aujourd’hui, nous pouvons donc agir de manière plus ciblée », a déclaré Mme Merkel. Mais le nombre croissant d’infections montre également que si ces connaissances ne sont pas appliquées, des situations extrêmement difficiles pourraient rapidement se reproduire.
Les nouveaux tests rapides qui sont maintenant disponibles donnent de l’espoir. Le nouveau règlement du ministère fédéral de la Santé concernant les tests prévoit que l’on se concentre sur les établissements de soins. La chancelière a dit espérer que ceux-ci pourront en faire le plus grand usage possible.

Améliorer les conditions de travail dans le secteur des soins

L’un des principaux défis consiste à protéger le personnel soignant d’un stress excessif et à améliorer les conditions de travail. Mme Merkel s’est dite satisfaite que la convention collective pour le secteur public ait accordé une attention particulière aux aidants. « Car les belles paroles sont une chose et les actes en sont une autre », a-t-elle affirmé. Beaucoup de choses ont été mises en route au cours de cette législature. « Il est clair que cela ne résoudra pas tous les problèmes », a déclaré la chancelière, « mais on a déjà obtenu certains résultats ».

La transformation numérique pourrait bien sûr apporter une contribution importante à l’amélioration des conditions de travail. L’Allemagne n’est pas nécessairement le chef de file dans ce domaine, a admis Mme Merkel. L’intégration des établissements de soins dans l’infrastructure télématique pourrait cependant aider, a-t-elle estimé. Elle a donc invité tous les acteurs du domaine à s’aventurer sur ce nouveau territoire.

Outre la Fédération et les Länder, de nombreux autres partenaires sont impliqués dans l’Action concertée pour les soins : les associations professionnelles et de formation du personnel soignant, les associations d’établissements de soins et d’hôpitaux, les églises, les caisses d’assurance dépendance et d’assurance maladie, les associations de personnes concernées, l’association d’assurance responsabilité des employeurs, l’Agence fédérale pour l’emploi et les partenaires sociaux. Ensemble, ils ont conclu un grand nombre d’accords, qui doivent maintenant être mis en œuvre progressivement.