Une perspective européenne pour les pays des Balkans occidentaux

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Sommet de l’UE sur les Balkans occidentaux Une perspective européenne pour les pays des Balkans occidentaux

Il n’y a pas de doute sur le fait « que tous ces pays ont une perspective d’adhésion claire à l’Union européenne », a déclaré la chancelière fédérale lors de la clôture du Sommet sur les Balkans occidentaux de Sofia.

La chancelière fédérale Angela Merkel s’exprime lors de la conférence de presse à l’issue du Sommet sur les Balkans occidentaux

Angela Merkel : Tous les États membres de l’UE tiennent à l’accord sur le nucléaire iranien

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Cependant, certaines réformes doivent encore être entreprises, notamment en ce qui concerne l’état de droit, pour qu’une adhésion puisse être envisagée.

Un éventuel élargissement de l’UE dans la région devrait être « fondé sur des règles », a affirmé Angela Merkel. « Certaines conditions doivent être remplies », a-t-elle ajouté. Elles ont à voir, pour l’essentiel, avec les questions suivantes : « Qu’est-ce qui a été accompli ? Dans quelle mesure l’état de droit est-il appliqué ? Dans quelle mesure la lutte contre la corruption est-elle menée ? Quelles sont, par ailleurs, les conditions générales ? Dans quelle mesure les litiges frontaliers, par exemple, ont-ils été réglés ? »

Les Balkans occidentaux comprennent les États suivants : l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, l’ex-République yougoslave de Macédoine et le Kosovo. La nouvelle « Stratégie pour les Balkans occidentaux » de la Commission européenne a été dévoilée en février 2018. De plus, la Commission a annoncé de nombreuses initiatives de l’UE par le biais desquelles ce processus doit être soutenu : notamment dans les domaines de l’état de droit, de la migration et de la sécurité, ou alors en ce qui concerne la promotion de la réconciliation dans les Balkans occidentaux.

L’UE investit dans l’économie sur place

Angela Merkel a appelé à un développement rapide des infrastructures telles que les liaisons de transport dans la région. « Notre propre expérience nous a appris que là où les personnes peuvent se rencontrer, les tensions s’atténuent également. C’est pourquoi nous croyons qu’il serait important de réaliser, sur ce plan aussi, des progrès rapides », a-t-elle souligné. Le développement des voies de communication numériques fait l’objet d’une attention particulière : « Nous avons décidé de renforcer notre coopération sur toutes les questions relatives à la transformation numérique et à l’intelligence artificielle. »

Améliorer la capacité d’innovation de l’UE

En matière de transformation numérique, l’UE a un « retard à combler vis-à-vis des pays chefs de file dans le monde », a indiqué Mme Merkel. C’est pour cette raison que la coopération en matière de recherche doit être intensifiée. Nous souhaitons aussi, en particulier, introduire de nouvelles méthodes, notamment en ce qui concerne les innovations dites disruptives. Sur cette question, l’Allemagne et la France ont déjà défendu une position commune dans une proposition qui a également fait l’objet d’une large approbation de la part des autres participants.

Maintenir l’accord sur le nucléaire iranien

Tous les États membres de l’UE tiennent à l’accord sur le nucléaire iranien, même après la décision des États-Unis de s’en retirer. « Dans ce contexte, nous allons bien sûr poursuivre les discussions avec les États-Unis, mais aussi avec d’autres partenaires de l’accord », a annoncé Mme Merkel.

Position de l’UE vis-à-vis des droits de douane des États-Unis dégagée

La chancelière a expliqué ainsi l’approche commune de l’UE : « Nous avons clairement indiqué que nous souhaitons une exemption permanente de ces droits de douane ». L’UE est aussi prête à ouvrir des discussions sur certains sujets, comme l’amélioration de l’accès réciproque aux marchés pour les produits industriels et l’ouverture des marchés publics », a ajouté Mme Merkel. Il est également question d’une coopération plus étroite dans le domaine du gaz naturel liquéfié ainsi que d’une position commune de l’UE et des États-Unis d’Amérique concernant une réforme de l’Organisation mondiale du commerce.

À présent, il s’agit de transmettre, par le biais de la Commission européenne, ces positions aux ministres du Commerce qui se réuniront à nouveau le 22 mai. « Je crois qu’est ainsi assurée la clarté du cadre politique pour les discussions que la commissaire européenne au commerce Cecilia Malmström pourra alors mener avec les Américains », a précisé Mme Merkel.