L’Allemagne et la France signeront le traité d’Aix-la-Chapelle

  • Page d'accueil
  • Archives

  • Le gouvernement fédéral

  • Actualités

  • Service

  • Médiathèque

Amitié franco-allemande L’Allemagne et la France signeront le traité d’Aix-la-Chapelle

L’Allemagne et la France veulent relever ensemble les défis du XXIe siècle. Cela suppose une coordination étroite de la politique européenne, une politique étrangère et de sécurité commune forte et un espace économique doté de règles communes. Tout cela est au programme du nouveau traité d’Aix-la-Chapelle entre l’Allemagne et la France, qui a été approuvé par le conseil des ministres fédéral à Berlin et doit être signé par la chancelière fédérale Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron à Aix-la-Chapelle le 22 janvier.

Temps de lecture: 3 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron devant la Chancellerie fédérale à Berlin

La chancelière fédérale Angela Merkel prend congé du président français Emmanuel Macron après sa visite à Berlin en avril 2018

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Le traité d’Aix-la-Chapelle s’appuie sur le socle traité de l’Élysée de 1963, qui avait largement contribué à la réconciliation historique entre l’Allemagne et la France. Le nouveau traité est un engagement en faveur d’une Europe forte, efficace et souveraine.

La coordination étroite déjà habituelle en amont des sommets de l’UE sera désormais fixée en droit par le traité, qui stipule que les deux pays tiennent régulièrement des consultations à tous les niveaux avant les grandes réunions européennes et cherchent à établir par cette voie des positions communes et à produire des déclarations communes des ministres.

Le traité de l’Élysée de 1963 conserve toute sa validité. Celui-ci était axé sur la réconciliation et les échanges, ce qui n’allait pas du tout de soi à l’époque. Après des siècles de rivalités et de conflits, l’Allemagne et la France envoyaient un message de réconciliation. Le traité de l’Élysée a jeté les bases d’une coopération bilatérale étroite et de la poursuite de l’intégration européenne.

S’engager ensemble en faveur de la paix et de la sécurité

Les deux pays ont également convenu d’une coopération renforcée sur le plan militaire. Cela inclut l’élaboration d’approches stratégiques communes, que ce soit dans le cadre de l’aménagement de l’Union européenne de défense, en faveur d’un partenariat étroit avec l’Afrique ou en matière d’opérations de paix et d’interventions policières, ainsi qu’une coordination encore plus étroite au sein des Nations Unies et d’autres organisations multilatérales. La France soutient l’Allemagne dans son souhait d’obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Sur la base des engagements déjà pris dans le cadre de l’OTAN, les deux pays s’engagent mutuellement à se porter aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir dans le cas où le partenaire serait l’objet d’une agression armée sur son territoire.

Relever ensemble les défis de la mondialisation

Le traité d’Aix-la-Chapelle prévoit également une harmonisation du droit commercial et la coordination des mesures de politique économique. Des accords dans les domaines du climat, de l’environnement, de la santé et du développement durable devront être mis en œuvre rapidement afin d’améliorer la viabilité et la compétitivité des deux économies. Une protection climatique ambitieuse devra être ancrée dans tous les domaines politiques.

Rencontres et échanges au niveau de la société civile

Le nouveau traité promeut les rencontres et les échanges entre citoyens. Ainsi, un fonds citoyen commun sera créé pour promouvoir et soutenir les initiatives citoyennes et les jumelages de villes.
Un rapprochement supplémentaire aura également lieu dans les domaines de l’éducation et de la recherche. Outre la promotion de l’apprentissage de la langue de l’autre, l’accent sera mis sur la reconnaissance mutuelle des qualifications scolaires et professionnelles.

Des solutions d’avenir pour une cohésion croissante en Europe

Des solutions concrètes et pratiques doivent être proposées pour améliorer la vie quotidienne des citoyens des régions frontalières : les acteurs locaux se verront accorder la possibilité de mettre en place des projets transfrontaliers tels que des crèches, des établissements d’enseignement, des services d’urgence et de santé ainsi que des zones commerciales.