« Nous n’avons tous qu’une seule planète »

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Angela Merkel au Sommet des Nations Unies pour le climat « Nous n’avons tous qu’une seule planète »

La coopération internationale contre le réchauffement climatique et pour un développement durable : du 22 au 24 septembre, la chancelière fédérale est à New York où elle participe notamment au Sommet Action Climat et au Sommet sur le développement durable des Nations Unies.

Chancelière fédérale, Angela Merkel, Nations Unies

Photo : Bundesregierung

Lors du Sommet Action Climat au siège des Nations Unies, la chancelière allemande a souligné l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique : « C’est un défi planétaire que nous ne pouvons relever qu’ensemble », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Car nous n’avons tous qu’une seule planète. » C’est le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, qui a convié les dirigeants à ce sommet à New York.

Échange sur les actions en faveur du climat

Devant les chefs d´’État et de gouvernement réunis en assemblée plénière à New York, Angela Merkel a notamment parlé du programme allemand de protection du climat 2030. « Nous fournirons notre contribution à une économie durable et à une vie durable partout dans le monde », a affirmé la chancelière allemande. L’aide financière apportée par l’Allemagne à la protection internationale du climat passe de deux à quatre milliards d’euros par rapport à 2014. Au niveau national, l’Allemagne s’est fixé pour objectif, d’ici à 2030, de réduire de moitié les émissions de CO2 par rapport à 1990 et d’être climatiquement neutre en 2050. Pour parvenir à ce résultat, Mme Merkel a évoqué plus spécialement le développement des énergies renouvelables, la fin de la production d'électricité à partir du charbon en 2038 au plus tard et l’extension de la tarification du CO2 aux secteurs du bâtiment et des transports.

Les nations industrielles responsabilisées

« De manière générale, nous nous trouvons, nous et notre pays, à l’aube d’une mutation profonde à laquelle nous devons associer la population par le biais d’incitations », a relevé la chancelière. Selon elle, les pays industrialisés doivent mobiliser l’innovation, la technologie et l’argent pour stopper le réchauffement planétaire.

L’échange sur les mesures qui permettront de mettre en œuvre l’Accord de Paris sur le changement climatique est au centre de ce sommet. Les engagements pris jusqu’à présent par les États membres ne suffisent pas à atteindre l’objectif de l’Accord.

Lors de la conférence sur la protection du climat organisée à Paris en 2015 (COP21), 197 pays avaient adopté pour la première fois un accord climatique mondial juridiquement contraignant. L’élément essentiel de cet accord est un plan d’action mondial de lutte contre le changement climatique, qui doit permettre de limiter à nettement moins de deux degrés le réchauffement des températures par rapport à l’ère préindustrielle. Les objectifs sont une réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale de 45 % d’ici à 2030 et la neutralité climatique à l’horizon 2050. L’Union européenne a présenté ses objectifs de protection du climat comme contribution à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Ces objectifs sont désormais contraignants.

L’Allemagne adhère à l’alliance anti-charbon

La ministre fédérale de l’Environnement Svenja Schulze, également présente à New York, a déclaré en marge du sommet que l’Allemagne rejoignait l’alliance internationale pour la sortie du charbon. Créée à Bonn en novembre 2017 lors de la conférence mondiale sur le climat, la « Powering Past Coal Alliance » comprenait jusqu’ici 80 gouvernements nationaux ainsi que des régions et des entreprises. Dans le programme de protection du climat 2030, le gouvernement fédéral s’engage à se débarrasser de cette énergie fossile et à prendre d’autres mesures de protection du climat dans le sens de l’Accord de Paris. En adhérant à l’alliance anti-charbon, l’Allemagne souligne encore une fois ces objectifs.

Pour un développement durable à l’échelle mondiale

Le mardi 24 septembre, la chancelière a tout d’abord participé à l’ouverture de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Pendant une conférence portant sur les questions de santé mondiale, Angela Merkel tiendra ensuite un discours au cours duquel elle présentera un plan d’action devant permettre de réaliser l’objectif de développement durable « Bonne santé et bien-être ». Cet objectif est l’un des 17 ODD adoptés par les Nations Unies dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’après-midi, la chancelière participera au Sommet sur le développement durable.

Entretiens bilatéraux

En marge des événements multilatéraux, la chancelière a rencontré plusieurs dirigeants, notamment le président américain Donald Trump et le président iranien Hassan Rohani.