Ensemble pour une nouvelle politique d'asile

  • Page d'accueil
  • Archives

  • Le gouvernement fédéral

  • Actualités

  • Service

  • Médiathèque

Réunion de travail à Bruxelles Ensemble pour une nouvelle politique d'asile

Plusieurs États membres de l'Union européenne se sont consultés sur une politique commune en matière d'asile et de migration. Il s'agissait d'une réunion de travail informelle destinée à préparer le Conseil européen à Bruxelles. « Partout où c'est possible, nous voulons trouver des solutions européennes », a déclaré la chancelière fédérale à l'issue de la rencontre.

Temps de lecture: 3 min.

Angela Merkel en conférence de presse

Nous partageons tous l’objectif d’endiguer la migration irrégulière, selon Angela Merkel

Photo : Bundesregierung/Steins

Il y a eu « beaucoup de bonne volonté et, en dépit de certaines divergences de vues, une grande cohésion », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel. Là où des solutions européennes ne sont pas envisageables, il importe de « réunir les États membres qui sont volontaires pour élaborer un cadre commun d'action ».

Assumer ensemble des responsabilités

Mme Merkel a de nouveau appelé à l'action conjointe : « Il n'est pas concevable que les uns s'occupent des mouvements migratoires primaires et les autres, des mouvements secondaires, car tous sont responsables de l'ensemble. »
L'endiguement de la migration irrégulière par la Méditerranée est l'un des principaux objectifs de l'UE et du gouvernement fédéral, et l'on constate d'ores et déjà de très grandes avancées dans ce domaine. En effet, depuis 2015, le nombre total d'arrivées par la Méditerranée a sensiblement baissé.

Dimension externe, protection des frontières et dimension interne

En particulier les thèmes tels que la dimension externe, et donc de la coopération avec des pays en dehors de l'Europe, la protection des frontières et la dimension interne ont occupé une place importante lors de la réunion de travail.

Concernant la question de la migration externe, l'accord UE-Turquie est exemplaire, a souligné la chancelière. À présent, il faut que la seconde tranche soit versée « afin que la Turquie puisse véritablement assumer sa grande tâche de soutien aux réfugiés avec l'aide de l'UE ».

La chancelière a rendu compte du fait qu'il avait été question de l'opération Sophia de l'Union européenne et des avancées réalisées en matière de protection côtière en Libye. « Nous avons clairement indiqué que nous voulions conclure d'autres accords de ce type avec les pays d'origine. Pour ce faire, nous comptons nous répartir un peu les tâches entre pays membres afin qu'il y ait toujours des pays pouvant accomplir ce travail pour toute l'Europe », a déclaré Angela Merkel.

Par ailleurs, les participants se sont mis d'accord sur le fait que l’agence Frontex devait être renforcée plus rapidement et qu'il fallait, le cas échéant, élargir son mandat.

Concernant la dimension interne, deux points ont été évoqués sur lesquels tous étaient d'accord. Angela Merkel a souligné : « L'on ne peut pas laisser les pays d'arrivée seuls car cela signifierait qu'ils doivent résoudre tous les problèmes seuls - ce n'est pas une solution commune. Par ailleurs, l’on ne peut pas non plus laisser les passeurs et les réfugiés choisir le pays européen dans lequel ils souhaitent voir traiter les demandes d'asile. Cela signifie que nous devons décider de qui fait quoi dans ce cas. »

Les 28 et 29 juin, les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'UE se réunissent en Conseil européen à Bruxelles. Le Conseil se penchera en premier lieu sur les questions européennes les plus urgentes, à savoir sur les questions de migration mais aussi sur les relations extérieures de l'UE. Parmi les autres thèmes qui seront abordés figurent la croissance et la compétitivité. Il sera également question d'innovation et d'Europe numérique ainsi que du prochain cadre financier pluriannuel de l'UE. Des conclusions sont prévues sur tous ces thèmes. Vendredi, le sommet se poursuivra à 27 (sans le Royaume-Uni), à savoir en format « article 50 ». Il y sera question du Brexit.