Les jeudi et samedi saints ne seront finalement pas des jours de congé

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Décision de la Fédération et des Länder Les jeudi et samedi saints ne seront finalement pas des jours de congé

La chancelière fédérale a décidé de ne pas donner suite aux règlements nécessaires pour le temps de repos envisagé du jeudi saint au lundi de Pâques. Même sans ces jours de congé, la décision du 22 mars offre un bon cadre pour limiter la propagation exponentielle du coronavirus.

Temps de lecture: 3 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel au Bundestag

La chancelière fédérale Angela Merkel au Bundestag mercredi pendant les questions orales au gouvernement

Photo : Bundesregierung/Kugler

« Nous devons absolument parvenir à freiner la troisième vague de la pandémie », a martelé mercredi la chancelière fédérale Angela Merkel. C’est dans cette première intention que la décision avait été prise d’ajouter des jours de congé pendant la période de Pâques. « Cependant, l’idée d’un tel temps de repos de Pâques était une erreur », a admis la chancelière lors d’un point de presse. Les questions qu’il soulevait, depuis le maintien des salaires pour les heures de travail non effectuées jusqu’à la situation dans les commerces et les entreprises, ne pouvaient pas être résolues de manière satisfaisante en un temps aussi court. La préparation de ce repos de Pâques additionnel a donc été stoppée.

« Il faut appeler une erreur par son nom, et il faut surtout la corriger », a également souligné Mme Merkel lors de la séance de questions orales au gouvernement mercredi devant le Bundestag. Elle a dit regretter profondément les incertitudes engendrées par la discussion autour de ces jours de repos. « Je prie toutes les citoyennes et tous les citoyens de m’en excuser. »

Lutter ensemble contre la progression du virus

La chancelière a remercié tous ceux « qui par leur comportement contribuent à freiner et à stopper la troisième vague, ainsi que la mutation plus létale et plus contagieuse du coronavirus ». Même sans le repos de Pâques initialement prévu, la décision du lundi 22 mars offre selon elle un cadre adapté, avec ses mesures différenciées par région, en fonction de la situation sanitaire sur place.

La chancelière en est convaincue : « Nous vaincrons le virus ensemble. Le chemin est dur et semé d’embûches. Il est certes jalonné de victoires, mais aussi d’erreurs et de revers. En tout cas, le virus va perdre son aspect effrayant », a-t-elle affirmé au Bundestag.

Angela Merkel répond aux questions des députés 

La chancelière s’est ensuite soumise aux questions des députés. À cette occasion, elle a mis en avant l’importance actuelle des tests rapides dans les crèches, les écoles et les entreprises. Les variants du virus, désormais répandus, représentent aussi un danger pour les enfants, estime-t-elle. La protection en milieu scolaire doit donc être encore davantage une priorité.

Procéder à des tests dans les écoles deux fois par semaine apporte selon Mme Merkel « un haut niveau de sécurité ». « Il serait bon que ce soit déjà fait », a-t-elle ajouté. « Nous n’y sommes pas encore. » Les Länder en charge des tests sur place ont déclaré avoir commandé un nombre suffisant de tests pour mars-avril, avec le soutien de la Fédération pour l’approvisionnement.

Pour briser la troisième vague, le frein d’urgence convenu doit être mis en œuvre de façon systématique, a poursuivi Angela Merkel. « Cela veut dire revenir aux restrictions des contacts qui étaient en vigueur jusqu’au 7 mars. » Par ailleurs, la décision de la Fédération et des Länder contient des moyens supplémentaires pour les Länder, tels que d’autres restrictions de contact ou des limitations de sortie. La chancelière a mentionné le fait que ces dispositifs sont actuellement appliqués dans de nombreux autres pays d’Europe.

Lundi 22 mars, les dirigeants des Länder s’étaient notamment entendus sur une période de repos pendant la période de Pâques qui devait englober le jeudi saint (1er avril) et le samedi saint (3 avril). Seuls les commerces alimentaires devaient être ouverts le samedi. Cette partie de la décision a été retirée.

Dispositions restant en vigueur : les réunions privées sont autorisées pendant cette période pour 5 personnes au maximum de deux foyers différents, sans compter les enfants de moins de 14 ans.