Vouloir, c’est pouvoir

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Angela Merkel et David Cameron au sujet de la réforme de l'UE Vouloir, c’est pouvoir

La chancelière fédérale espère voir le Royaume-Uni rester dans l’Union européenne. Lors de la conférence de presse donnée à Berlin en compagnie du premier ministre britannique David Cameron, elle a affirmé vouloir contribuer de façon constructive à satisfaire les revendications de réforme britanniques.

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Angela Merkel accueille David Cameron à la Chancellerie fédérale

Nous avons convenu de coopérer très étroitement, a déclaré la chancelière fédérale

Photo : Bundesregierung/Kugler

« Vouloir, c’est pouvoir », a-t-elle souligné. L’Europe en a déjà souvent fourni la preuve. Quand un État membre souhaite des changements, l’Union européenne doit réagir.

Des discussions constructives

Angela Merkel a dit vouloir aborder ces discussions de façon constructive afin de trouver une solution. Elle part du principe qu’en « y mettant de la bonne volonté », une solution pourra être trouvée. « L’Europe a beaucoup à faire, et l’Allemagne ainsi que le Royaume-Uni veulent s’impliquer », a-t-elle déclaré.

Pour commencer, on parlera des questions de contenu. On verra seulement après sous quelle forme les changements peuvent être mis en œuvre. Les questions de forme ne doivent pas à son avis être traitées au début du processus de négociation.

David Cameron a déclaré de son côté qu’il croyait l’Europe capable de se montrer suffisamment flexible pour que des changements soient possibles.

Après sa victoire aux élections du 7 mai 2015, le chef du gouvernement britannique réélu effectue une tournée des 27 autres États membres de l’Union européenne. Après s’être rendu aux Pays-Bas, en France et en Pologne, il était en visite en Allemagne.

Des réformes également dans l’intérêt allemand

Mme Merkel a insisté sur le fait que certaines demandes de réforme pouvaient également être dans l’intérêt de l’Allemagne. Il existe par exemple des points communs concernant la simplification administrative ou l’amélioration de la réglementation. « Nous aurons très vite fait de parvenir à des positions communes sur ce point », a-t-elle noté.

Il y a néanmoins d’autres domaines dans lesquels il faudra négocier plus longtemps. L’Allemagne se dit elle aussi préoccupée par l’abus de services sociaux. En effet, la liberté de circulation pourrait mener à exploiter les différences existant en matière de salaires minimum et de prestations sociales entre les États membres. À ce sujet, la chancelière a fait remarquer : « Le cas échéant, il sera également dans l’intérêt allemand que l’on procède ici à certaines modifications. »

L’une des priorités du projet de David Cameron pour son nouveau mandat à la tête du gouvernement britannique consiste à renégocier les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne et à amorcer des réformes de l’UE. Avant la fin 2017, les Britanniques seront appelés à décider par référendum du maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne.