Visite de députés reportée

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Déploiement d'avions radar AWACS de l’OTAN en Turquie Visite de députés reportée

La Turquie a demandé le report d'un voyage, préalablement autorisé, de parlementaires allemands sur la base militaire de l'OTAN à Konya en Turquie. Des entretiens vont être d’abord menés avec la Turquie, à tous les niveaux, y compris par l'intermédiaire de l'OTAN, a déclaré lundi Steffen Seibert.

Temps de lecture: 2 min.

Un document de l'OTAN montre un avion de reconnaissance AWACS décollant depuis l'aéroport de la base militaire avancée de Konya

Angela Merkel : « Nous devrions d'abord attendre les entretiens » qui doivent également être menés avec la Turquie par l'intermédiaire de l'OTAN.

Photo : picture alliance/dpa

Après le report de la visite de députés allemands le week-end dernier, le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel et le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg ont déjà pris contact.

En marge du sommet de l'OTAN, fin mai à Bruxelles, la chancelière fédérale Angela Merkel s'était elle aussi entretenue avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan de la possibilité pour les députés de se rendre auprès des soldats allemands basés à Konya.

Peu de temps après le sommet de l'OTAN, Sigmar Gabriel avait effectué un déplacement en Turquie au cours duquel il avait également évoqué le droit de visite.

« Droit de visite pour nos soldats »

Concernant la question du droit de visite, la chancelière fédérale a exprimé son point de vue, le 16 juillet, lors d'une interview d'été accordée à la première chaîne de télévision allemande ARD, et s'est clairement positionnée : « Il existe un droit de visite pour nos soldats, sans préjudice de toute demande accessoire », a souligné la chancelière, ajoutant que « pour Konya, il nous faut considérer la situation dans son ensemble. La lutte contre l'État islamique (EI) se trouve dans une phase décisive et il convient ici de mettre en balance le souci de fiabilité et ce droit. Mais avec nous, une chose est sûre, c'est qu'il n'y aura pas de conditions en marge. »

De cette manière, la chancelière souligne qu'il ne saurait y avoir de négociations sur les droits de visite en liaison, par exemple, avec des questions relatives au droit d'asile « d'autant que, chez nous, les questions d’octroi du droit d’asile et celles concernant les demandes de protection de la part de personnes n’ont aucun rapport entre elles, et que ce n’est pas le gouvernement qui décide, mais les services compétents ».

Interrogé sur une nouvelle date de visite, le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert a déclaré lors de la conférence de presse gouvernementale lundi : « Pour l'instant, je pense qu'il n’est pas opportun de demander des dates précises ou de fixer des délais. » Dans un premier temps, des entretiens sont donc menés avec la Turquie à tous les niveaux, y compris par l'intermédiaire de l'OTAN.

Faits concrets sur la base aérienne de l'OTAN à Konya
• Depuis Konya, des avions radar AWACS effectuent différentes missions successives : ils soutiennent, d'une part, la coalition internationale contre l’EI et effectuent, d'autre part, des vols de reconnaissance pour la Turquie, la Bulgarie et la Roumanie. Actuellement, 10 à 15 soldats allemands y participent.
• Les avions radar AWACS sont une capacité militaire détenue en propre par l'OTAN, à laquelle l'Allemagne apporte une contribution tant sur le plan financier que sur celui des ressources humaines (environ 30 %, soit la plus grande contribution après les États-Unis).
• Les avions AWACS sont des stations radar qui surveillent principalement l'espace aérien. Ils ont une vision globale et aident les pilotes à éviter des collisions par exemple. Ils permettent ainsi d’assurer la sécurité aérienne.