Une solution négociée, la seule chance

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Conflit syrien Une solution négociée, la seule chance

Après cinq ans de guerre civile d’une cruauté sans nom, la seule chance d’y mettre un terme réside dans un cessez-le-feu et une solution négociée, a déclaré le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert.

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Depuis lundi se déroulent à Genève des négociations sur un règlement politique du conflit syrien.

Le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert, a déclaré au sujet des négociations qui se tiennent à Genève depuis lundi : « Après cinq ans de guerre civile d’une cruauté sans nom et les récentes interventions militaires russes, il n’y a qu’une seule chance de mettre un terme à cette guerre civile syrienne. Cette chance, c’est le cessez-le-feu et ensuite la solution négociée pour parvenir à une transition politique. » Les résolutions 2254 et 2268 du Conseil de sécurité des Nations Unies en constituent le socle. Le régime syrien mais aussi l’Iran et les autres parties au conflit doivent déclarer leur attachement à ces résolutions.

Le gouvernement fédéral a dit considérer l’annonce faite par la Russie de réduire son contingent militaire déployé en Syrie comme un signal qui va dans la bonne direction.

Depuis ce lundi se déroulent, sous la conduite de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, des pourparlers (Genève III) sur un règlement politique du conflit. La guerre civile syrienne est l’un des pires conflits de notre époque. Plus de 250 000 personnes ont perdu la vie, plus de dix millions d’autres sont en fuite, et des villes ainsi que de nombreux trésors culturels de Syrie sont réduits en ruines et en cendres.

Respect du cessez-le-feu

Depuis plus de deux semaines, le cessez-le-feu convenu à Munich il y a un mois entre les parties au conflit se maintient dans une grande partie du pays. Les ministres des Affaires étrangères allemand, français et britannique, MM. Frank-Walter Steinmeier, Jean-Marc Ayrault et Philip Hammond, ainsi que Federica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avaient lancé un appel pour que le cessez-le-feu en Syrie soit pleinement respecté. Lors de leur réunion à Paris (le 4 mars), ils ont reconnu les progrès réalisés et réitéré cet appel.

Solution politique

De l’avis de M. Steinmeier, le cessez-le-feu ne pourra être durable « que si nous progressons également dans le règlement politique du conflit ». Il estime que le chemin pour y parvenir est ambitieux : formation d’un gouvernement de transition, réforme constitutionnelle et nouvelles élections, tout cela en l’espace de 18 mois. Il importe selon lui d’accomplir par ailleurs des pas concrets susceptibles de rétablir la confiance. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie allemande a évoqué en particulier la libération de prisonniers et la nécessité de continuer d’améliorer l’accès humanitaire vers les localités assiégées.