Une opportunité manquée

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Pas d’accord dans les pourparlers sur le Yémen Une opportunité manquée

Les négociations de paix inter-yéménites se sont achevées début août sans accord. « C’est une opportunité manquée », estime-t-on au ministère fédéral des Affaires étrangères. Le cessez-le-feu doit être respecté à tout prix. Selon Berlin, tous les acteurs devraient accepter un règlement pacifique du conflit.

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À Sanaa, la capitale du Yémen, des habitants marchent sur les décombres de leur maison détruite lors de raids aériens

Les pourparlers de paix se sont achevés sans accord et les attaques se poursuivent notamment à Sanaa, la capitale du Yémen

Photo : picture alliance / dpa

Le gouvernement fédéral a appelé toutes les parties au conflit yéménite à profiter de la pause de négociation d’un mois qui vient de débuter pour mener des entretiens constructifs. « La participation constructive de tous les acteurs au processus de négociation sous l’égide des Nations Unies est le seul moyen de faire aboutir ce processus », a souligné la porte-parole adjointe du ministère fédéral des Affaires étrangères, Sawsan Chebli, lors de la conférence de presse gouvernementale de lundi. « Il n’y a pas d’autre choix selon nous que ce processus de négociation », a-t-elle insisté.

Pas d’accord dans les pourparlers de paix

Il est regrettable que les pourparlers de paix menés sous la conduite des Nations Unies se soient achevés le 6 août, après trois mois et demi, sans accord. « C’est une opportunité manquée », a constaté la porte-parole allemande.

Les parties au conflit doivent renoncer à toute mesure susceptible d’entraver la poursuite des négociations. Le « Conseil politique suprême », par exemple, a compliqué les négociations. Ce sont les rebelles houthistes et le parti du Congrès populaire général qui l’ont créé le 28 juillet à Sanaa, la capitale du Yémen. « Le fait que les membres de ce Conseil aient prêté serment maintenant devant une partie du Parlement yéménite est contreproductif et continue de nuire au processus politique », a commenté la porte-parole adjointe.

Le cessez-le-feu doit être respecté

Mme Chebli a fait mention par ailleurs de la reprise des affrontements militaires. Elle a ajouté que le gouvernement fédéral appelait toutes les parties prenantes au conflit yéménite à respecter le cessez-le-feu, mettre fin immédiatement à la violence et rechercher une solution pacifique au conflit. Or seule une solution impliquant l’ensemble des protagonistes pourra mener à une paix durable dans le pays.

Le gouvernement fédéral a assuré Ould Cheikh Ahmed, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, de son soutien. Il y a également lieu de remercier dans ce contexte l’émir du Koweït, qui a hébergé les délégations dans son pays pendant les longs mois de négociation.