Signal de cohésion

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Réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 Signal de cohésion

L'amélioration de la situation sur les mers du globe et le renforcement des mécanismes de crise dans les États africains sont deux des thèmes qui ont été abordés lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, à Lübeck. Les ministres ont également discuté de la situation en Ukraine et du programme nucléaire iranien.

Temps de lecture: 3 min.

Séance commune des ministres des Affaires étrangères du G7 au musée de la Hanse de Lübeck

Réunion des ministres des Affaires étrangères des États du G7 dans la ville hanséatique de Lübeck

Photo : Thomas Imo/photothek.net

En ce qui concerne le conflit ukrainien, le ministre fédéral des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeiner a souligné que l'Allemagne et la France se sentaient « soutenues par les partenaires du G7 ». Dans le cadre des négociations sur le nucléaire avec l'Iran, il existe à présent une chance d'élaborer un accord final, a-t-il également dit. « Cette conférence des ministres des Affaires étrangères de Lübeck envoie un signal vraiment convaincant de cohésion », a déclaré M. Steinmeier lors de la conférence de presse de clôture.

La situation en Ukraine

Il est revenu sur les entretiens que son homologue français Laurent Fabius et lui ont menés lundi avec les ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien. Des discussions s'imposaient notamment en raison de la récente intensification des combats ayant fait de nouvelles victimes.

« Il était temps de convoquer les parties au conflit afin que demeure réelle la possibilité de parvenir à une mise en œuvre des accords de Minsk », a indiqué le ministre. Au sujet de la réaction des participants de la réunion à l'engagement franco-allemand, il a déclaré : « Je peux affirmer que nous nous sentons soutenus par nos partenaires du G7. »

Négociations avec l’Iran sur le nucléaire

Le secrétaire d’État américain John Kerry a présenté à ses collègues du G7 le tout dernier compromis réalisé en ce qui concerne les négociations avec l'Iran sur le nucléaire. Celui-ci avait été négocié la veille à Washington entre le gouvernement américain et le Congrès.

Ce compromis sauvegarde, selon M. Steinmeier, la possibilité « d'élaborer enfin un accord final ». L'objectif demeure un Iran sans armes nucléaires et « au milieu de tous les conflits dans la région, on l'espère, une chance de parvenir à davantage de sécurité et de coopération ».

Renforcer la sécurité maritime

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont adopté quatre documents au total. En plus de la déclaration finale, une déclaration commune sur la non-prolifération et le désarmement a été adoptée.

Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont penchés pour la première fois sur la question de la « sécurité maritime », ce qui a donné lieu à la « Déclaration de Lübeck sur la sécurité maritime ». Pour l'essentiel, il s'agit de « ne pas dans la mesure du possible tolérer le non-droit » dans le domaine de la navigation maritime internationale.

Cela ne concerne pas seulement la sécurité de la navigation internationale, mais également « la durabilité, le protection de l'environnement, le règlement des différends et la lutte contre les activités illégales telles que la piraterie et la traite des êtres humains ». Le Japon, qui reprendra en 2016 la présidence du G7 actuellement assurée par l'Allemagne, s'intéresse de près à ces thèmes et poursuivra le travail sur la base de la déclaration de Lübeck.

Efforts communs dans la lutte contre l'Ebola

La situation en Afrique était un autre point à l'ordre du jour. À ce sujet, les ministres des Affaires étrangères ont adopté la déclaration « Au-delà de l'Ebola : un programme du G7 pour aider à prévenir des crises futures et accroître la sécurité en Afrique ».

Avec ce document, les États du G7 espèrent contribuer à renforcer les institutions et les systèmes de santé en Afrique. Il importe, au-delà de la crise de l'Ebola, de « renforcer la résilience des États africains face à d'éventuelles crises futures ».