Utiliser intelligemment les données

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Le chancelier assiste au sommet sur le numérique Utiliser intelligemment les données

Le chancelier fédéral Olaf Scholz a assisté au sommet 2022 sur le numérique en compagnie du ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck et du ministre fédéral du Numérique Volker Wissing. Au cours de sa visite, à partir d’exemples, il a pu s’informer sur la manière dont l’industrie, la recherche et l’administration mettent en pratique le mot d’ordre du sommet de cette année, à savoir « Les données – créer ensemble des valeurs numériques ».

Temps de lecture: 4 min.

Olaf Scholz participe à Berlin au 15e sommet sur le numérique.

Le ministre de l’Économie Robert Habeck, le chancelier Olaf Scholz et le ministre du Numérique Volker Wissing (de g. à d.) lors du 15e sommet sur le numérique à Berlin.

Photo : Gouvernement fédéral/Kugler

Promouvoir la durabilité et protéger l’environnement grâce à la transformation numérique. Pendant sa visite du sommet 2022 sur le numérique, Olaf Scholz a pu se faire une idée des efforts entrepris dans ce domaine. On mentionnera à titre d’exemple Phoenix, un robot agricole intelligent capable en labourant un champ de distinguer les mauvaises herbes des plantes utiles et donc de ne pas arracher ces dernières.

Autre exemple : il est possible aujourd’hui déjà de représenter par QR code l’empreinte carbone de produits électroniques tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Cela a également l’avantage d’économiser du papier. Ou celui-ci encore : un projet pilote de boussole de la mobilité permet d’aider les villes et les communes ainsi que la population à planifier des transports propres. « Ce qui nous montre comment utiliser intelligemment les données. » Tel est le constat élogieux du chancelier en fin de visite après s’être vu présenter de nombreux exemples de durabilité.

Olaf Scholz pendant la présentation du robot agricole Phoenix au sommet 2022 sur le numérique.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz pendant la présentation du robot agricole Phoenix.

Photo : Gouvernement fédéral/Kugler

La transformation numérique en tête de l’ordre du jour

La transformation numérique constitue un élément important de l’ordre du jour dans lequel s’inscrivent tous les efforts politiques déployés par le gouvernement fédéral. En dépit des diverses crises, « nous n’avons cessé de travailler à moderniser notre société », a souligné le chancelier lorsqu’il s’est entretenu, après le sommet, avec la première ministre finlandaise Kaja Kallas et le président de l’association professionnelle Bitkom, Achim Berg.

Selon M. Scholz, il faut commencer par améliorer les infrastructures. Si de nombreuses autorisations sont déjà en cours, les bons résultats obtenus par le passé ne sont pas suffisants, comparés directement avec d’autres pays, a-t-il insisté. Cela concerne l’installation de la fibre optique, le développement de l’internet à haut débit ou la réception de téléphonie mobile.

Le sommet 2022 sur le numérique est la plateforme centrale de coopération entre la politique, l’économie et la science ainsi que la société sur la voie de la transition numérique. Sept plateformes thématiques ont travaillé pendant toute l’année pour pouvoir présenter pendant les deux jours du sommet divers projets provenant des ministères fédéraux. Le deuxième jour, les hôtes du sommet, le ministre fédéral du Numérique Volker Wissing et le ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck, ont présenté des projets numériques de leurs ministères respectifs.

Un nouvel institut des données chargé d’améliorer leur disponibilité

Les données connectées peuvent être incroyablement puissantes. Le gouvernement fédéral prévoit donc de créer un institut des données afin d’améliorer leur grande disponibilité et leur accès ainsi que leur usage intelligent dans des champs d’application généraux. Cet institut sera chargé avant tout de proposer des améliorations dans les domaines de la santé, de la mobilité et des processus de prise de décisions politiques. Environ dix millions d’euros par an seront alloués de 2023 à 2025 pour financer la création et le travail de l’institut.

L’institut des données s’inscrit dans la nouvelle stratégie du gouvernement fédéral pour les données en cours d’élaboration au sein des ministères du Numérique et des Transports, de l’Intérieur et de l’Économie. « Cette stratégie va nous permettre de mettre en place un cadre fiable et innovateur qui garantit une utilisation facile et la sécurité juridique des données utilisées pour de nouveaux modèles commerciaux », a déclaré Volker Wissing.

La confiance, clé du progrès numérique

Les données à caractère personnel sont déjà évaluées à grande échelle par l’intelligence artificielle (IA). Cela nécessite des normes de qualité et de contrôle uniques. Un nouveau centre de la qualité et d’innovation en IA devra pour cela élaborer des solutions fiables et compétitives. Un label de contrôle IA transparent et général indiquera, par exemple pour les citoyennes et citoyens, l’utilisation responsable des données les concernant. « On instaure ainsi la confiance », a souligné M. Wissing, « or la confiance est essentielle pour favoriser le progrès numérique ».

Cependant, « plus nous utilisons de données, plus ceux qui les possèdent deviennent puissants », a relevé Robert Habeck. Le ministre fédéral de l’Économie a insisté sur la nécessité d’établir des règles communes pour l’industrie numérique afin de prévenir cet abus de pouvoir. Si de tels processus, comme l’a concédé M. Habeck, durent plus longtemps dans les démocraties que dans les États autoritaires, cela ne doit pas pour autant servir de prétexte à l’Allemagne et à l’Europe. Il a dit considérer que la grande mission commune consiste à fournir des données de qualité et à instaurer une culture du partage des données tout en protégeant correctement celles-ci, grâce à des normes communes.

L’Allemagne occupe actuellement le 13e rang de l’indice européen relatif à l’économie numérique. Le gouvernement fédéral veut parvenir à se classer parmi les dix premiers. C’est pourquoi il a élaboré la stratégie de l’Allemagne pour le numérique. Les réseaux à haut débit, les identités numériques et des registres modernes ainsi que des normes et standards internationaux uniformes y jouent un rôle important, outre les données elles-mêmes. Ces aspects sont au cœur de tous les projets numériques des ministères fédéraux. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site de la stratégie de l’Allemagne pour le numérique.