Pour le libre-échange et le multilatéralisme

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L’Allemagne au sommet du G7 Pour le libre-échange et le multilatéralisme

Lors du sommet du G7 au Canada, la chancelière Angela Merkel s’est notamment engagée en faveur du libre-échange et du multilatéralisme. Elle a en outre réclamé des « progrès significatifs » dans la mise en œuvre des accords de Minsk.

Participants au sommet du G7

Sur la traditionnelle photo de famille inaugurant le sommet du G7, l’on peut voir tous les participants

Photo : Bundesregierung

Des « discussions très ouvertes et, pour certaines, très contradictoires » ont eu lieu, a résumé Mme Merkel avant la clôture du sommet.

L’Allemagne, le Canada, le Japon, la France, le Royaume-Uni et l’Italie se sont entendus, à l’issue du sommet du G7, sur un communiqué commun. Il y est question, entre autres, de l’investissement pour un accroissement de la croissance économique, de l’égalité entre les femmes et les hommes et du renforcement du rôle des femmes ainsi que de l’énergie propre et de la protection des océans.

Concernant la coopération avec les États-Unis, la chancelière fédérale Angela Merkel a souligné : « Je peux dire, de mon côté, que j’entretiens avec le président américain une relation très ouverte et directe. Des divergences de vue sensibles existent, mais elles vont de pair avec la possibilité de lui parler de façon directe et très personnelle, et j’apprécie cela. » Le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert a de plus insisté : « L’Allemagne tient au communiqué dont nous avons convenu ensemble . »

Égalité et protection des mers

À côté des thèmes classiques - économie mondiale, commerce, protection du climat, coopération au développement et politique étrangère -, le Canada, pays hôte, a établi ses propres priorités. Ainsi, cette année, il a également été question d’égalité entre les femmes et les hommes, d’une meilleure éducation pour les filles et les femmes, d’énergie propre, de nouvelles technologies et des emplois d’avenir.

Selon le souhait du Canada, les chefs d’État et de gouvernement se sont aussi penchés sur la pollution des mers et des océans. Un échange a également eu lieu entre le G7 et des représentants de différents pays dits « du dialogue élargi » (Outreach). De grandes organisations internationales telles que l’OCDE, les Nations Unies, le FMI et la Banque mondiale étaient également présentes.

Le Groupe des Sept (G7), à l’instar du G20, n’est pas une organisation internationale, mais un forum informel de chefs d’État et de gouvernement. Font partie du G7 l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, le Japon, le Canada et les États-Unis. Par ailleurs, l’UE est représentée dans toutes les rencontres.

Souligner les points communs - discuter des questions litigieuses

En amont de son déplacement, Mme Merkel avait souligné au Bundestag : « Le sommet du G7 est un format faisant se rencontrer des chefs d’État et de gouvernement qu’unissent des valeurs communes telles que la démocratie, l’état de droit, le respect des droits de l’homme. »

Cela n’exclut pas la possibilité de divergences de vue. L’accord sur le nucléaire iranien, la politique climatique et le libre-échange sont autant de thèmes sur lesquels les États-Unis et l’UE sont en désaccord. C’est pourquoi Mme Merkel a concédé : « Chacun sait que les discussions sur ces points seront difficiles. » L’Allemagne s’affaire ainsi à ce que « les choses sur lesquelles nous nous sommes engagés durant notre présidence du G7 en Italie l’an dernier et qui concernent nos résultats du sommet du G20 en matière de commerce et de climat continuent d’être respectées et que nous ne fassions pas marche arrière », selon Angela Merkel.

Le G7 représente environ 10 % de la population du globe et près d’un tiers des performances économiques mondiales. En tant que rassemblement informel, le G7 rend des décisions qui ne sont pas juridiquement contraignantes. Les résultats du sommet ont cependant un poids politique et doivent donc autant que possible avoir des effets y compris au-delà des frontières des sept pays impliqués.