« Nous devons et allons lutter ensemble contre la pandémie de coronavirus »

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Le chancelier fédéral Olaf Scholz en Italie « Nous devons et allons lutter ensemble contre la pandémie de coronavirus »

L’Allemagne doit bien se préparer à la propagation du variant Omicron du coronavirus : c’est ce qu’a souligné le chancelier fédéral Olaf Scholz lors d’une visite à Rome. Toutes les personnes vaccinées devraient recevoir une piqûre de rappel, a-t-il affirmé. Lors de sa première visite officielle en Italie, M. Scholz a également discuté avec le président du Conseil italien Mario Draghi du changement climatique, de la transformation numérique et de la cohésion sociale en Europe.  

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Le chancelier fédéral Olaf Scholz s’exprime lors de la conférence de presse

Olaf Scholz a souligné qu’il était important « d’atteindre un taux de vaccination très, très élevé »

Photo : Bundesregierung/Kugler

« Actuellement, tous les pays européens ont pour tâche de faire en sorte que toutes les personnes déjà vaccinées puissent recevoir une injection de rappel », a déclaré le chancelier fédéral Olaf Scholz. Mardi, il discutera avec les ministres-présidents des Länder de la manière la plus efficace possible de mettre cela en œuvre. Il sera également question de nouvelles restrictions en matière de contacts personnels « afin que nous soyons bien préparés lorsque le nouveau variant du virus se propagera partout en Europe », a déclaré M. Scholz. Celui-ci est très contagieux et risque de toucher un grand nombre de personnes.
Lors d’un voyage à Rome lundi, il a indiqué que l’Italie avait atteint un taux de vaccination tout à fait exemplaire et qu’elle avait l’ambition d’aller encore plus loin. « Nous avons également vacciné un très grand nombre de citoyens, mais pas autant que nous le souhaiterions. C’est pourquoi l’une des décisions que nous prenons actuellement en Allemagne est d’aller encore plus loin afin d’atteindre un taux de vaccination très, très élevé », a déclaré le chancelier.

Améliorer encore l’Union européenne

M. Scholz a qualifié sa première visite auprès du président du Conseil italien Mario Draghi de « signe très spécial de la bonne coopération entre nos pays », que nous pouvons et voulons poursuivre dans les années à venir. « Pour nous, il est très important de faire un grand pas en avant en Europe. Nous avons besoin d’une Union forte et meilleure », a déclaré M. Scholz lors d’un point de presse commun à l’issue de son entretien avec M. Draghi.

L’Allemagne et l’Italie seront des acteurs essentiels dans la réalisation de cet objectif, selon le chancelier. L’économie et la cohésion sociale en Europe doivent être renforcées, a réaffirmé M. Scholz. Avec son plan de relance, l’Europe « a montré ce dont elle était capable dans ce domaine ».

Changement climatique et transformation numérique : pas de succès sans coopération

Selon M. Scholz, l’un des grands défis actuels est de freiner les changements climatiques d’origine anthropique. Pour cela, il faut un grand projet de modernisation industrielle, qui ne réussira que « si nous parvenons à investir dans des technologies modernes ».

Une transformation numérique réussie est également essentielle pour que l’Europe, en tant que continent, joue un rôle dans le monde à venir, soit économiquement forte et compétitive. Le chancelier fédéral a été très clair : « Sans une coopération étroite, nous n’y arriverons pas. » Cela vaut également pour la coopération entre l’Allemagne et l’Italie, c’est pourquoi nous avons convenu de l’intensifier encore, a déclaré M. Scholz.

Plan d’action pour la coopération bilatérale

Les gouvernements des deux pays vont travailler sur un plan d’action commun afin de développer encore davantage les relations bilatérales, a déclaré le chancelier fédéral Olaf Scholz, précisant que si la situation pandémique le permettait, les deux pays souhaiteraient également se réunir prochainement pour de grandes consultations intergouvernementales.

La situation sécuritaire en Europe a également été abordée lors de l’entretien. Tous s’accordent à dire que l’Europe doit parler d’une seule voix et coopérer étroitement dans ce domaine. « C’est ce que nos deux pays veulent et vont faire », a souligné Olaf Scholz.