Le conseil des ministres fédéral approuve l'accord de Paris

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Accord de Paris Le conseil des ministres fédéral approuve l'accord de Paris

La convention adoptée en décembre 2015 à Paris lors de la conférence mondiale sur le climat représente un tournant dans la lutte contre le changement climatique au niveau international. Il s'agit du premier accord sur la protection du climat qui soit contraignant pour tous les pays.

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Aujourd'hui, cet accord a reçu l'approbation du conseil des ministres fédéral.

Avec l'accord conclu à Paris, la communauté internationale s'est engagée à limiter le réchauffement planétaire à nettement moins de deux degrés celsius. En outre, les États se donnent pour objectif de parvenir à la neutralité des émissions de gaz à effet de serre dans la deuxième moitié du siècle. Il s'agit aussi de renforcer la résilience vis-à-vis des conséquences du changement climatique.

La convention donne à tous les États la mission claire de mettre en œuvre de manière systématique des mesures ambitieuses en matière de protection du climat. Afin de vérifier régulièrement si les contributions des différents États à la protection du climat sont suffisantes, un mécanisme quinquennal de révision et d'ambition a été introduit.

Graphique : Le conseil des ministres fédéral approuve l'accord de Paris

L'accord de Paris sur le climat approuvé

Photo : Bundesregierung

Le G7 effectue un travail préparatoire

En juin dernier, la politique climatique avait déjà été un thème clé de la rencontre du G7 à Elmau. L'objectif premier du G7 était de conclure, lors du sommet de Paris sur le climat, un accord global et contraignant sur le climat. C'est la raison pour laquelle les participants au sommet du G7 s'étaient engagés en faveur de « l'objectif des deux degrés », lequel a même été porté à « moins de deux degrés » à Paris.

Les États du G7 avaient également pris des engagements en ce qui concerne le financement du Fonds vert pour le climat. À partir de 2020, les pays industrialisés devront mobiliser 100 milliards d'euros par an, de source publique et privée, en contributions pour le Fonds vert pour le climat.

L'UE doit intensifier ses efforts

En ce qui concerne l'UE, les contributions nationales en matière de protection du climat devront être soumises à nouveau ou mises à jour d'ici à 2020 et, à partir de 2025, les contributions pour l'après-2030 devront être révisées de manière à devenir plus ambitieuses.

L'accord assure en particulier aux pays vulnérables un soutien en matière de protection du climat et d'adaptation au changement climatique, par le biais de financements, de transferts de technologies et de renforcement des capacités.

D'abord la signature, puis la ratification

La convention adoptée en décembre à Paris doit être signée par les pays participants dans un délai d'un an, d'ici au 21 avril 2017. La signature par l'Allemagne et l'UE doit avoir lieu le 22 avril 2016 à New York dans le cadre d'une cérémonie dont l'hôte sera le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
Lorsqu'il aura été signé, l'accord devra encore être ratifié par les parties contractantes, dont l'UE et ses États membres. L'Allemagne s'engagera en faveur d'une entrée en vigueur rapide.