L'Union européenne investit dans une Europe sûre

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Soutien financier L'Union européenne investit dans une Europe sûre

Pour aider les États membres à faire face aux flux migratoires persistants, la Commission européenne débloque 2,4 milliards d'euros. L'enveloppe sera répartie en deux fonds. L'Allemagne recevra des deux fonds environ 350 millions d'euros jusqu'en 2020.

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Lampedusa : migrants embarqués dans un bateau pneumatique vers l'Italie

Réfugiés arrivant par bateau au large de Lampedusa

Photo : picture-alliance / Milestone Med

Le 10 août, la Commission européenne a approuvé 23 programmes nationaux supplémentaires qui seront financés par le Fonds « Asile, migration et intégration » (FAMI) et le Fonds « Sécurité intérieure » (FSI). Le financement total alloué aux États membres s'élève à 2,4 milliards d'euros, qui seront versés jusqu'en 2020 et qui sont destinés entre autres à l'accueil et à l'intégration de migrants et de réfugiés aux niveaux local et régional et au traitement des demandes d’asile.

Les programmes correspondants pour l'Allemagne avaient déjà été approuvés par la Commission en mars 2015. Jusqu'en 2020, le FAMI et le FSI mettront à la disposition de l'Allemagne respectivement 221 millions et 134 millions d'euros.

Gestion efficace des flux migratoires

Le Fonds « Asile, migration et intégration » (FAMI) vise à contribuer à une gestion efficace des flux migratoires et au développement d'une approche commune en matière d'asile et de migration. Le financement au titre du FAMI soutient les efforts déployés par les États membres pour améliorer les capacités d’accueil, veiller à la conformité de leurs procédures d'asile avec les normes du droit de l'Union, intégrer les migrants à l'échelle locale et régionale et renforcer l'efficacité des programmes de retour.

Le Fonds « Sécurité intérieure » (FSI) comprend deux volets : Frontières extérieures et visas et Coopération policière et gestion des crises. Il complète les efforts entrepris par les États membres pour améliorer la gestion et la surveillance de leurs frontières, notamment en recourant à des technologies modernes. Les ressources provenant du FSI sont également utilisées pour améliorer la coopération transfrontière des services répressifs et renforcer la capacité des États membres à gérer efficacement les risques liés à la sécurité tels que le terrorisme et la radicalisation violente, le trafic de stupéfiants, la cybercriminalité, la traite des êtres humains et d'autres formes de criminalité organisée.