L'Union européenne accorde plus de temps à la Russie

  • Page d'accueil
  • Le gouvernement fédéral

  • Actualités

  • Service

  • Médiathèque

Conflit en Ukraine L'Union européenne accorde plus de temps à la Russie

Les États membres de l'UE ont adopté de nouvelles sanctions contre la Russie. Celles-ci ne seront toutefois pas appliquées dans un premier temps. « Les sanctions sont un moyen adapté.

Temps de lecture: 2 min.

Visite officielle de Giorgio NAPOLITANO, président de la République italienne, au Parlement européen à Strasbourg - Drapeaux de cérémonie

Les États membres de l'UE se sont entendus sur de nouvelles sanctions contre la Russie.

Photo : European Union 2014 EP

La porte des négociations reste cependant ouverte à la Russie », a déclaré la chancelière Angela Merkel dans une interview télévisée.

L'UE accorde plus de temps à la Russie pour rendre les sanctions superflues. Certes, les États membres de l'UE se sont entendus sur un train de mesures. Les nouvelles sanctions ne devraient toutefois entrer en vigueur qu'au cours des « prochains jours », a communiqué lundi soir le président du Conseil européen, M. Van Rompuy. L'UE aura ainsi également le temps de juger de la mise en œuvre de l'accord sur le cessez-le-feu et du plan de paix pour l'est de l'Ukraine.

La chancelière fédérale Angela Merkel a affirmé au cours d'une interview estivale sur la chaîne SAT1 : « En marge de toutes les mesures de sanction ainsi que d'amélioration de la présence militaire, nous déclarons que la porte des négociations reste ouverte. » Elle a en outre ajouté : « Les sanctions sont le moyen à disposition lorsque l'on déclare que les moyens militaires n'entrent pas en ligne de compte. »

Le Comité des représentants permanents des États membres de l'UE (Coreper) s'est accordé, vendredi à Bruxelles, sur un nouveau train de sanctions contre la Russie. Le Conseil européen en avait émis la demande au Coreper le 30 août.

Le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert a déclaré lundi que la nature concrète des sanctions serait dévoilée uniquement à la clôture du processus.

Angela Merkel : un cessez-le-feu seul ne suffit pas

Lors du sommet de l'OTAN au pays de Galles, la chancelière Angela Merkel s'était exprimée sur la question - alors encore hypothétique - d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine. « Le cessez-le-feu n'est pas un cessez-le-feu du simple fait qu'il a été décidé, mais de nombreuses autres procédures doivent s'ensuivre. »

Parmi les questions à considérer : « Ce cessez-le-feu est-il effectif ? Les troupes russes se retirent-elles de leurs positions le cas échéant ? Existe-t-il des zones tampon et autres dispositifs semblables ? » Beaucoup de points devant être encore réglés, il faut donc s'attendre à ce que les sanctions puissent tout à fait être appliquées, selon Mme Merkel. « Tout cela est en cours. » Si ce processus devait cependant bel et bien avoir lieu de façon visible, les sanctions pourraient être à nouveau suspendues.