L’UE discute de nouvelles sanctions

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Informations concernant une invasion russe L’UE discute de nouvelles sanctions

Le gouvernement fédéral soutient le durcissement de sanctions à l’encontre de la Russie, un sujet sur lequel portera également le Conseil européen de ce week-end. Il exige par ailleurs que la lumière soit faite sur les derniers événements. Rien ne peut justifier des violations des frontières ukrainiennes, a déclaré Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement allemand.

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Un garde-frontière devant un barrage

Angela Merkel : la Russie doit contribuer à la désescalade.

Photo : picture alliance / AP Photo

« Le gouvernement fédéral souhaite une issue diplomatique mais nous sommes contraints de constater que la situation s’est aggravée et compliquée au cours des derniers jours. » Tel est le constat de M. Seibert au vu du renforcement de la présence militaire russe et de l’avancée des séparatistes dans des régions plus tranquilles de l’Ukraine.

« Nous attendons de la Russie qu’elle donne des éclaircissements sur ces violations répétées des frontières ukrainiennes qui nous sont parvenues et qui, cumulées, constituent une intervention militaire », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que rien ne pouvait justifier de tels événements.

Entretien téléphonique Merkel-Obama

Les derniers développements en Ukraine ont été au cœur d’un entretien que Mme Merkel a eu au téléphone avec le président américain le 28 août.

La chancelière et Barack Obama se sont accordés à dire que l’attitude de la Russie ne pouvait pas rester sans suite. Mme Merkel a néanmoins souligné que son gouvernement poursuivrait son engagement en faveur d’une issue diplomatique du conflit.

Durcissement des sanctions

Le Conseil européen qui se tient le 30 août à Bruxelles va examiner la situation en Ukraine et envisager un durcissement des sanctions contre la Russie. « La chancelière fédérale n’a cessé de le dire très clairement : en cas d’aggravation du conflit, il faudra discuter également de nouvelles sanctions », a rappelé M. Seibert vendredi.

La veille, Mme Merkel avait souligné que l’Union européenne s’était déjà prononcée en faveur d’une telle démarche au mois de mars. À ce propos, la chancelière avait fait ce commentaire : « En d’autres termes, ce sujet figurera à l’ordre du jour du Conseil européen et nous devrons nous demander comment nous voulons réagir. »

Une solution politique

En dépit de la nouvelle dimension du conflit en Ukraine, le gouvernement fédéral continue de prôner un règlement politique du conflit. « Nous souhaitons régler le conflit par la voie diplomatique et nous poursuivrons sans relâche nos efforts en ce sens », a déclaré Angela Merkel jeudi à Berlin.

Le ministre fédéral des Affaires étrangères partage le point de vue de la chancelière. Il n’y a pas non plus à ses yeux de solution militaire au conflit. En dépit de la détérioration constante de la situation, nous restons disposés à dialoguer afin d’éviter toute nouvelle escalade et de permettre une solution politique, a annoncé Martin Schäfer, porte-parole de M. Steinmeier.

Le chef de la diplomatie allemande et M. Seibert ont réaffirmé qu’un cessez-le-feu devait obligatoirement être associé au contrôle de la frontière russo-ukrainienne.

L’influence russe nécessaire

Le gouvernement fédéral exhorte la Russie à modérer les séparatistes prorusses. La chancelière fédérale, par exemple, a insisté à nouveau mercredi soir auprès du président russe Vladimir Poutine pour que son pays contribue à la désescalade du conflit. Vendredi, M. Seibert a déploré que ce soit le contraire qui se produise et que la Russie use actuellement de son influence pour maintenir la situation à un niveau « exacerbé ».