Empêcher une nouvelle escalade

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Incident aérien à la frontière entre la Turquie et la Syrie Empêcher une nouvelle escalade

Le gouvernement fédéral se montre inquiet à la suite de la destruction en vol d'un avion militaire russe par l'armée de l'air turque. La chancelière fédérale a mis en garde contre une escalade du conflit syrien. L'objectif doit être une large coalition afin de pouvoir combattre systématiquement le terrorisme du groupe État islamique.

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Dans son discours sur le budget au Bundestag, Angela Merkel a évoqué la situation à la frontière turco-syrienne. Mardi, l'aviation turque a abattu un avion militaire russe. Il faut empêcher une escalade, a déclaré la chancelière.

Réunion extraordinaire du Conseil de l'Atlantique Nord

Mardi soir, le Conseil de l’Atlantique Nord a tenu une réunion extraordinaire au cours de laquelle la partie turque a informé ses partenaires des circonstances de l'incident.

À l'issue de la réunion, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné que la Turquie, tout comme chacun des Alliés, avait le droit de préserver l'intégrité de son espace aérien et, le cas échéant, de le défendre.

Une analyse exacte de la situation est encore en cours à l'OTAN. Il faut tout d'abord réunir de nombreux détails avant de pouvoir procéder à une évaluation finale.

Appel au dialogue

« Pour le gouvernement fédéral, l'essentiel est d'appeler Ankara et Moscou à faire tout leur possible pour empêcher une nouvelle escalade », a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, mercredi lors de la conférence de presse gouvernementale. « Les deux gouvernements doivent en priorité être directement en contact et éviter qu'un tel incident ne se reproduise. » L'objectif suprême doit être d'établir une coalition qui soit la plus large possible de façon à pouvoir lutter systématiquement, si possible avec la Russie, contre le terrorisme du groupe EI en Syrie et en Iraq.

Le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a souligné pour sa part dans une première prise de position que l'incident ne devait pas signifier un revers pour les négociations qui viennent tout juste de s'engager à Vienne dans le but de mettre un terme à la guerre civile en Syrie. Il faut éviter de mettre en péril les premiers pas importants qui ont été accomplis à Vienne par le Groupe de soutien international à la Syrie et continuer d'avancer dans les négociations afin de résoudre le conflit syrien.

La Turquie, un partenaire important

Le porte-parole du ministère fédéral des Affaires étrangères, Martin Schäfer, a insisté une fois encore sur le rôle important de la Turquie, également en tant que partenaire de l'OTAN. « La Turquie est, pour de très nombreuses questions, un acteur de tout premier plan au Proche-Orient », a-t-il insisté.

Le conflit syrien sera également l'un des thèmes du sommet UE-Turquie de dimanche. De nombreux entretiens bilatéraux sont prévus en marge du sommet. À ce propos, M. Schäfer a conclu : « Cela ne fait aucun doute. La Turquie est un pays clé, y compris dans la gestion de la crise des réfugiés. »