Efforts en vue d’une paix durable en Ukraine

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Entretien téléphonique d’Angela Merkel avec Petro Porochenko Efforts en vue d’une paix durable en Ukraine

La chancelière fédérale a évoqué au cours d’un entretien téléphonique avec le président ukrainien comment soutenir les efforts déployés par le groupe de contact pour parvenir à une paix durable.

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La chancelière fédérale avait insisté mercredi auprès du président russe, Vladimir Poutine, pour qu’il use de son influence en vue d’un cessez-le-feu bilatéral.

L’entretien de Mme Merkel et M. Porochenko a porté essentiellement sur des réflexions concrètes, à savoir comment aider le groupe de contact, composé de représentants de l’OSCE, de la Russie et de l’Ukraine, à obtenir un cessez-le-feu durable.

Il semblerait qu’en raison des affrontements persistants, les séparatistes empêchent les experts d’accéder à l’endroit où s’est écrasé l’avion de ligne de la Malaysia Airlines, indications qui préoccupent beaucoup les deux dirigeants. Ils ont exigé que les experts puissent de nouveau faire leur travail sur le site de la catastrophe.

Angela Merkel : Vladimir Poutine doit user de son influence

Mercredi, la chancelière allemande s’était également entretenue au téléphone avec le président russe. À cette occasion, elle avait exhorté Vladimir Poutine à faire pression sur les séparatistes prorusses afin de parvenir à un cessez-le-feu bilatéral.

Mme Merkel a souligné que l’objectif suprême restait de stabiliser l’Ukraine. D’un autre côté, elle s’inquiète de voir que la Russie appuie les séparatistes dans la région du Donbass.

Embargo russe sur les produits agricoles occidentaux

En réponse à l’ensemble de mesures de l’Union européenne (UE) entrées en vigueur le 1er août, la Russie a interdit l’importation de viande, poisson, produits laitiers, fruits et légumes en provenance de toute l’Union européenne et des États-Unis. Nul ne saurait dire pour l’heure « quelles conséquences cet embargo aura très concrètement pour l’industrie agroalimentaire allemande, mais une chose est certaine : elle va s’en ressentir », a déclaré le ministre fédéral de l’Agriculture, Christian Schmidt.

Les consommateurs russes concernés

Le ministre allemand a constaté qu’en interdisant ces importations, la Russie se nuisait surtout à elle-même. En effet, la décision de boycotter les produits occidentaux n’a pas uniquement de graves répercussions sur l’économie allemande et européenne. Elle touche aussi directement les consommatrices et consommateurs russes.

Christian Schmidt a déploré dans ce contexte que Vladimir Poutine ait « pris là une décision clairement politique ». Car, a-t-il ajouté, « ce comportement de la Russie met incontestablement à rude épreuve la coopération jusque-là constructive entre Moscou et Berlin concernant les exportations de produits agricoles ».

Les exportations allemandes de produits agroalimentaires à destination de la Russie atteignaient près de 1,60 milliard d’euros en 2013. Pour les exportateurs allemands de produits agricoles, la Russie était alors le deuxième partenaire commercial de l’Allemagne hors de l’Union européenne, derrière la Suisse et à égalité avec les États-Unis. L’année dernière déjà, les exportations allemandes de produits agricoles vers la Russie avaient souffert suite à l’embargo russe sur les importations de certaines produits laitiers et à base de viande. Les exportations agricoles allemandes avaient baissé de 14,0 pour cent.