« Un signal fort de notre unité et de notre amitié transatlantiques »

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Déclaration du chancelier au sujet de la visite du président américain Joe Biden « Un signal fort de notre unité et de notre amitié transatlantiques »

Olaf Scholz a accueilli Joe Biden, Président des États-Unis, à Berlin et l’a remercié pour la coopération particulièrement étroite et empreinte de confiance entre leurs deux pays. Même entre partenaires aussi proches que les États-Unis et l’Allemagne, une telle coopération ne va pas de soi, a-t-il relevé. Au cœur des entretiens : les relations transatlantiques, la guerre en Ukraine et la situation au Proche-Orient.

Temps de lecture: 2 min.

  • Transcription de la conférence de presse
  • Le vendredi 18 octobre 2024 à Berlin
Les deux dirigeants, le sourire aux lèvres, se serrent la main dans la cour intérieure de la Chancellerie fédérale.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz accueille le président américain Joe Biden à la Chancellerie fédérale.

Photo : Gouvernement fédéral/Marvin Ibo Güngör

Transcription de la conférence de presse en allemand uniquement

Pendant la visite du président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, le chancelier fédéral Olaf Scholz a évoqué la période difficile traversée depuis l’agression russe contre l’Ukraine, qui a marqué le retour de la guerre en Europe, ainsi que l’éclatante violation du droit international que constitue cette agression. « C’est grâce à ta politique que le plan de Vladimir Poutine a échoué et que l’Ukraine, forte du courage de ses forces armées et du soutien de nombreux pays - dont tout spécialement les États-Unis et l'Allemagne -, parvient depuis plus de deux ans et demi à tenir tête à la Russie impérialiste », a souligné le chancelier.

La visite d’État du président américain à Berlin est l’occasion pour Joe Biden de rencontrer, en compagnie d’Olaf Scholz, le président français Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer. Au cours de cette réunion qui s’est déroulée après les entretiens bilatéraux, les échanges ont porté sur les grandes questions internationales.

L’essentiel en bref de la déclaration du chancelier :

  • Soutien à l’Ukraine : le chancelier a réitéré l’engagement des deux parties à œuvrer pour la souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine, ainsi que leur volonté de soutenir le pays agressé aussi longtemps qu’il le faudra. Il a également précisé : « Nous soutenons l’Ukraine avec toute la vigueur possible. » En même temps, il sera fait en sorte que l’OTAN ne devienne pas elle-même partie au conflit, a insisté Olaf Scholz, avant d’indiquer : c’est pourquoi il a été décidé, d’un commun accord avec les partenaires du G7, de consentir à l’Ukraine une enveloppe de prêts de 50 milliards de dollars comme soutien jusqu’à la fin de l’année.
  • Attachement commun à l’Alliance transatlantique : Olaf Scholz a assuré que les États-Unis et l’Allemagne continueraient de se mobiliser pour une OTAN forte « qui défende chaque centimètre carré de son territoire ». L’étroite concertation entre les deux rives de l’Atlantique a fait la force de l’Alliance transatlantique, et elle se poursuivra, dans le respect partagé des principes fondamentaux d’un monde libre énoncés dans la Charte des Nations Unies.
  • Pour la paix au Proche-Orient : concernant la situation au Proche-Orient depuis l’attaque barbare du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le chancelier a insisté une nouvelle fois sur le droit légitime d'Israël à se défendre. L’enjeu consiste aujourd’hui à empêcher toute nouvelle escalade et un embrasement de toute la région. La mort du chef du Hamas Yahya Sinouar offre, espérons-le, une perspective concrète de cessez-le-feu à Gaza et d’accord sur la libération des otages du Hamas, a déclaré Olaf Scholz.

Le matin même, le président américain avait été reçu par le président fédéral, Frank-Walter Steinmeier, qui lui a remis la plus haute distinction de son pays, à savoir la Grand-Croix, classe spéciale, de l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne. Frank-Walter Steinmeier a salué les services rendus par Joe Biden à l’amitié germano-américaine et à l’Alliance transatlantique.