Combattre l’illégalité et renforcer la légalité

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Sommet de Vienne sur les Balkans occidentaux Combattre l’illégalité et renforcer la légalité

La chancelière fédérale considère que la lutte contre la migration illégale progresse. Comparé à la situation il y a onze mois, le nombre des réfugiés entrants a pu être réduit. De même, on a amélioré l’organisation et le pilotage des processus, déclarait Angela Merkel à l’issue du sommet de Vienne sur les Balkans occidentaux.

Réunion de travail des chefs d’État ou de gouvernement dans la grande salle du Conseil des ministres à Vienne

Angela Merkel : « Nous voulons de manière générale combattre l’illégalité et renforcer la légalité. »

Photo : Bundesregierung/Steins

« Notre objectif doit être de faire cesser dans toute la mesure du possible la migration illégale », estime la chancelière allemande. L’accord entre l’Union européenne et la Turquie ainsi que sa mise en œuvre jouant un rôle essentiel en ce sens, il est nécessaire, selon elle, de parler avec Ankara des dernières conditions qui n’ont pas encore été remplies.

Il importe en même temps d’aider la Grèce à renvoyer les réfugiés pénétrant illégalement sur son territoire. Or, cela pose des problèmes de personnel. « Nous avons discuté aujourd’hui très concrètement de la manière d’améliorer le soutien apporté à la Grèce en lui envoyant des fonctionnaires européens », a fait savoir Mme Merkel, ajoutant que cela incluait aussi le développement de Frontex, l’agence européenne de garde des frontières et des côtes, ce que tous les pays participant au sommet de Vienne ont salué.

De plus, les migrants bénéficiant du statut de réfugié doivent être plus rapidement répartis en Europe, a insisté la chancelière, le retour de ceux qui ne peuvent espérer obtenir le droit d’asile en Grèce devant par ailleurs être facilité. Pour ce faire, il faudrait conclure dans les plus brefs délais des accords avec des États tiers, notamment des pays d’Afrique ainsi que l’Afghanistan et le Pakistan, a déclaré Mme Merkel. Car il doit être parfaitement clair que « ceux qui ne peuvent rester en Europe pour des raisons humanitaires seront renvoyés dans leur pays ».

Les migrations le long de la route des Balkans

Le sommet de Vienne sur les migrations le long de la route des Balkans visait à faire le point, ensemble, sur la situation actuelle en matière de politique migratoire et à discuter des futurs défis qui se poseront aux pays directement concernés.

Y avaient également été conviés, outre la chancelière allemande, les chefs de gouvernement de Slovénie, Croatie, Serbie, Albanie, Hongrie, Bulgarie, Roumanie, ancienne République yougoslave de Macédoine et Grèce, ainsi que les présidents de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Conseil européen, Donald Tusk.

La dernière rencontre de ce type avait eu lieu à Bruxelles en octobre 2015 à l’invitation du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Les participants avaient alors convenu d’adopter une approche déterminée et transfrontalière pour lutter contre les importants flux migratoires, et ce, dans l’esprit européen qui fonde la solidarité de tous les pays participants.

La feuille de route de Bratislava : pour une politique migratoire commune

Dans la « feuille de route de Bratislava », les 27 chefs d’État ou de gouvernement réunis le 16 septembre 2016 à Bratislava à l’occasion d’une réunion informelle ont formulé à nouveau leurs priorités pour une politique migratoire commune :

  • Exclure les flux migratoires incontrôlés

  • Assurer un contrôle total de nos frontières extérieures
  • Revenir à Schengen
  • Élargir le consensus de l'UE sur la politique migratoire à long terme et appliquer les principes de responsabilité et de solidarité.