Le chancelier fédéral rencontre le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg
Du renforcement de la dissuasion à la protection des infrastructures critiques, la palette des thèmes abordés par le chancelier fédéral Olaf Scholz et le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg est large. Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont souligné leur engagement commun en des temps difficiles.
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À partir de l’année prochaine, l’Allemagne respectera l’objectif de consacrer deux pour cent du produit intérieur brut à la défense, a déclaré le chancelier fédéral lors de sa rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN.
Photo : Gouvernement fédéral/Kugler
Au moment d’accueillir le secrétaire général de l’OTAN à la Chancellerie fédérale, à Berlin, Olaf Scholz a parlé de temps mouvementés. Les défis de la période actuelle poussent à « aller au-delà de l’ordinaire », a souligné le chancelier. Et d’ajouter que l’Allemagne fournit de gros efforts en ce moment pour renforcer sa capacité de défense, entre autres par le biais du stationnement permanent d’une brigade entière de la Bundeswehr en Lituanie. Le chancelier en a profité pour remercier également les soldats.
Renforcement de la capacité de défense et de réaction
À partir de l’année prochaine, l’Allemagne respectera l’objectif de l’OTAN de consacrer deux pour cent du produit intérieur brut (PIB) à la défense, a déclaré le chancelier fédéral. Les grandes unités militaires doivent, à l’avenir, avoir une disponibilité élevée.
« Pour protéger notre pays, il faut cependant réunir toutes les forces de notre société », a poursuivi M. Scholz. Ce sera un sujet prioritaire du prochain entretien, à savoir comment mieux protéger les infrastructures critiques à l’avenir, en particulier sous l’eau. Il a remercié le secrétaire général de l’OTAN d’avoir réagi si vite à son initiative.
L’OTAN comme garant de la sécurité
Les missions déjà lancées continuent de demander de l’attention en raison des tensions de ces derniers temps. Le chancelier fédéral a souligné que la mission KFOR au Kosovo devait « être capable de réagir à toutes les situations de manière adéquate » et que l’OTAN était le « garant de la sécurité dans les Balkans occidentaux ».
Outre l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, à laquelle l’OTAN ne cesse de réagir depuis 21 mois selon Olaf Scholz, la situation au Proche-Orient et dans le monde entier a également été au cœur de l’échange entre le chancelier fédéral et le secrétaire général de l’OTAN. Il est question ici de « renforcer nos capacités de défense et de dissuasion communes au sein de l’Alliance », a souligné Olaf Scholz.
Étape importante à Washington
En dépit des tensions en matière de politique de défense, le chancelier fédéral a conclu son discours en évoquant un événement digne d’être célébré. En effet, il s’est réjoui de ce que le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg soit encore là pour organiser le sommet anniversaire qui marquera les 75 ans d’existence de l’OTAN en 2024, à Washington.