Poursuite de l’engagement de la Bundeswehr pour stabiliser la Libye

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Questions et réponses sur l’opération extérieure en Méditerranée centrale Poursuite de l’engagement de la Bundeswehr pour stabiliser la Libye

Des soldates et soldats allemands restent impliqués dans l’opération IRINI (EUNAVFOR MED IRINI) menée par l’UE en Méditerranée. Le gouvernement fédéral a décidé d’une prolongation du mandat jusqu’à fin avril 2023. Le Bundestag doit encore approuver cette décision.

Temps de lecture: 3 min.

Quels sont les objectifs de l’engagement en Méditerranée ?

Le gouvernement fédéral s’est fixé pour objectif de poursuivre la stabilisation de la Libye et de faire avancer sa reconstruction. L’opération navale européenne EUNAVFOR MED IRINI y contribue dans une vaste mesure. L’intervention vise en outre à participer activement au processus de paix des Nations Unies.

Pourquoi cet engagement reste-t-il nécessaire ?

En 2020, un cessez-le-feu a été convenu entre les parties au conflit. Depuis lors, des progrès ont été réalisés. La situation en Libye n’est toutefois pas encore stabilisée. Les élections fixées pour 2021 ont été annulées en raison de dissensions et aucun plan concret n’est actuellement en vue. Cette situation instable rend nécessaire la poursuite de l’engagement afin de donner une chance à la stabilité et à la paix en Libye.

Par ailleurs, l’on ne cesse de constater des violations de l’embargo des Nation Unies sur les armes à l’encontre de la Libye. En effet, l’approvisionnement illégal en armes, matériel et combattants des deux parties au conflit est tout sauf exceptionnel. Il doit être mis un terme à ces infractions par un retrait ainsi qu’un processus réglementé de désarmement et de démobilisation afin d’améliorer la situation libyenne en matière de sécurité. La nécessité de l’engagement fait toujours l’objet d’un examen régulier.

Quelle est la contribution de l’Allemagne à l’opération IRINI ?

L’intervention englobe trois champs de compétence. La mission principale consiste à faire appliquer l’embargo des Nations Unies sur les armes à l’encontre de la Libye, en faisant constater les infractions et en mettant en œuvre des mesures de contrôle.

D’autre part, cette intervention contribue à empêcher l’exportation illégale de pétrole depuis la Libye. Dans ce contexte, des plans de situation sont produits, ce qui permet de transmettre à l’Union européenne et aux autorités libyennes des informations relatives aux exportations illégales.

La contribution allemande à la collecte et à la transmission d’informations concernant les réseaux de passeurs permet de faire progresser la lutte contre le modèle économique de ces réseaux.

Pourquoi la formation des gardes-côtes et de la marine libyens n’est-elle pas poursuivie ?

Dans les unités de gardes-côtes, un contrôle national fait défaut. Des manquements inacceptables ont été constatés de façon répétée dans différentes unités vis-à-vis de réfugiés et de migrants, ainsi qu’envers des organisations non gouvernementales. De ce fait, le gouvernement fédéral ne peut continuer à assumer la formation des gardes-côtes libyens par des soldates et soldats allemands.

Comment l’intervention améliore-t-elle la situation des réfugiés et des migrants en Libye ?

Au-delà de cette intervention, il faut soutenir les communes de la côte libyenne dans leur développement, ainsi que les autorités frontalières. L’objectif est d’améliorer la situation générale des réfugiés et des migrants en Libye, en soutenant notamment le retour volontaire des migrants en Libye et l’évacuation des réfugiés.

Comment cette intervention s’intègre-t-elle dans la PSDC de l’UE ?

La Bundeswehr est un partenaire fiable et un outil important de la politique allemande et européenne de sécurité. L’Allemagne prend de plus en plus un rôle de direction dans le développement de la politique de sécurité et de défense commune, tournée vers une résolution du conflit et un consensus international. 17 missions et opérations de PSDC sont actuellement en cours, dont onze civiles et six militaires. La mission IRINI de l’UE est l’une de celles-ci.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur les sites de la Bundeswehr et de l’Union européenne  (en anglais).