La chancelière en conférence avec son homologue ukrainien

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Première visite officielle par visioconférence La chancelière en conférence avec son homologue ukrainien

C’est la nouvelle pratique à l’heure de la pandémie : la première visite officielle, planifiée depuis longtemps, du premier ministre ukrainien Denys Chmygal auprès d’Angela Merkel a eu lieu en visioconférence entre Kiev et Berlin. Il y a également été question des réformes en Ukraine, auxquelles l’Allemagne continue d’apporter son soutien.

Temps de lecture: 1 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel lors d’une visioconférence avec le premier ministre ukrainien Denys Chmygal

Visioconférence entre la chancelière Angela Merkel et le premier ministre Denys Chmygal : l’Allemagne entretient des relations étroites avec l’Ukraine

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Sans les honneurs militaires, mais non moins chaleureusement, la chancelière fédérale Angela Merkel et le nouveau premier ministre Denys Chmygal se sont entretenus mardi lors d’une visioconférence. Il s’agissait de la première visite officielle du chef du gouvernement ukrainien, en format numérique. Différents thèmes ont été abordés, depuis le difficile processus de réformes en Ukraine jusqu’à des dossiers de politique économique et de sécurité.

Denys Chmygal, né le 15 octobre 1975 à Lviv, est économiste de formation. Le 4 mars 2020, sur proposition du président Volodymyr Zelensky, il a été élu premier ministre d’Ukraine par la Rada, le parlement. Il succède ainsi à Oleksii Honcharuk.

Partenaires dans une période difficile

La République fédérale d’Allemagne et l’Ukraine entretiennent d’étroites relations. Cela est notamment dû à l’engagement de l’Allemagne, aux côtés de la France, dans les négociations au format Normandie (« N4 ») avec la Russie et l’Ukraine concernant une solution pacifique pour l’est de l’Ukraine. Le conflit principalement mené, depuis 2014, par des séparatistes prorusses dans la région carbonifère du Donbass a fait jusqu’à présent plus de 13 000 victimes, parmi lesquelles de nombreux civils.

Les accords de Minsk toujours à l’ordre du jour

Malgré les décisions prises en décembre 2019 à Paris lors de la dernière réunion au format Normandie, le cessez-le-feu le long de la ligne de contact n’est toujours pas durable. Le désengagement des forces et le retrait des armes lourdes ne progressent pas non plus.

La mise en œuvre intégrale des mesures adoptées à Minsk en 2015, qui prévoient notamment l’organisation d’élections locales dans la zone de conflit, reste l’objet d’intenses négociations lors des réunions de travail.