« Les avantages dépassent les inconvénients » selon Angela Merkel

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Accord entre les pays de la zone euro et la Grèce « Les avantages dépassent les inconvénients » selon Angela Merkel

La voie est libre pour entamer des négociations au sujet d'un plan d'aide. À présent, il s'agira de « mettre en œuvre pas à pas » ce qui a été convenu, a affirmé Mme Merkel. Athènes doit entreprendre des réformes en profondeur, réduire ses dettes par le biais de privatisations et promouvoir les investissements.

Conférence de presse de la chancelière fédérale Angela Merkel

Angela Merkel recommande « avec grande conviction » l'ouverture de négociations

Photo : Bundesregierung/Denzel

S'étant mis d'accord sur un paquet de réformes de grande envergure, les chefs d'État et de gouvernement des 19 États membres de la zone euro ont ouvert la voie à l'engagement de négociations sur un programme s'inscrivant dans le cadre du MES. La chancelière fédérale Angela Merkel a déclaré vouloir recommander au Bundestag, « avec grande conviction », l'ouverture de négociations.

D'ici à mercredi, Athènes doit faire adopter par le parlement grec une série de réformes en profondeur ainsi que l'ensemble du document. Ensuite, le Bundestag et d'autres parlements nationaux pourront se prononcer sur le résultat des négociations. C'est ce qu'a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel à Bruxelles, à l'issue d'un marathon de négociations d'une durée de 17 heures au sujet d'un troisième plan d'aide à la Grèce.

Devant les journalistes à Bruxelles, la chancelière a affirmé que le programme adopté présentait plus d'avantages que d'inconvénients. À présent, les décisions devront être mises en œuvre pas à pas. La balle est donc dans le camp des responsables grecs. La chancelière estime que la Grèce nécessitera au cours des trois prochaines années entre 82 et 86 milliards d'euros d'aides financières.

Le parlement à Athènes doit se prononcer d'ici au 15 juillet

La chancelière entend recommander au Bundestag l'ouverture de négociations, mais auparavant, le parlement grec doit d'ici à mercredi, dans le cadre du pacte budgétaire, adopter entre autres des réformes de la TVA et des retraites, de l'institut national des statistiques et des règles régissant l'aptitude au travail. Le parlement grec doit en outre approuver l'ensemble des décisions du sommet. Une semaine plus tard, le parlement devra adopter des décisions concernant la recapitalisation des banques.

D'autres réformes importantes devront suivre au cours des trois prochaines années dans les domaines des pensions, des marchés de produits, du marché du travail et en matière de privatisations.

Fonds d'affectation spéciale pour la réduction de la dette et les investissements

50 milliards d'euros provenant des recettes de privatisations devront être affectés à un fonds spécial afin de réduire la dette grecque et, en même temps, promouvoir les investissements. De cette somme, 12,5 milliards d'euros seront destinés à des investissements. Il n'y aura pas d'annulation d'une partie de la dette (« haircut »), a affirmé la chancelière, ajoutant toutefois que les pays de la zone euro étaient prêts à discuter de prolongations des échéances.

Les institutions retournent à Athènes

L'élaboration concrète du programme d'aide prendra beaucoup de temps, selon la chancelière. Toutefois, elle « part du principe qu'on y parviendra » et que le parlement grec prendra les décisions qui s'imposent. Le FMI, la BCE et la Commission européenne retourneront à Athènes pour examiner les réformes grecques. Le FMI continuera également de fournir des crédits.

Les ministres des finances discutent d'un financement relais

Étant donné les forts besoins financiers de la Grèce dus aux échéances de remboursement de crédits, les ministres des finances de la zone euro discutent encore aujourd'hui d'un financement relais.

Pas de question de confiance, selon Angela Merkel

La chancelière fédérale n'entend pas engager la responsabilité du gouvernement sur un mandat de négociation dans le cadre du MES. La chancelière a souligné qu'il faut attendre les décisions du parlement grec avant de convoquer le Bundestag, ce dont elle discutera avec le président du Bundestag et les groupes parlementaires.