Sigmar Gabriel : une trêve de cinq heures ne suffit pas

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Guerre civile en Syrie Sigmar Gabriel : une trêve de cinq heures ne suffit pas

Le ministre fédéral des Affaires étrangères estime que la trêve de cinq heures annoncée par la Russie dans la Ghouta orientale n’est pas suffisante. Cela ne peut « pas être plus qu’une première étape », a déclaré le chef de la diplomatie allemande au cours de son entretien téléphonique de lundi soir avec son homologue russe.

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Pour les habitants en détresse de la Ghouta orientale, une trêve humanitaire quotidienne de cinq heures ne peut « pas être plus qu’une première étape ». C’est ce que le ministre fédéral des Affaires étrangères a fait savoir par téléphone à son homologue russe Sergueï Lavrov. Sigmar Gabriel a fermement insisté pour que toutes les parties mettent en œuvre la résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies et permettent un cessez-le-feu immédiat pour la Syrie.

Dès dimanche (25 février) lors de leur entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, la chancelière fédérale Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron avaient appelé ce dernier à « exercer une pression maximum sur le régime syrien » afin de permettre la cessation immédiate des hostilités dans la Ghouta orientale.

Violation du droit international

La France et l’Allemagne y condamnent sévèrement les attaques ciblées du régime de Bachar Al-Assad contre la population civile ainsi que contre les infrastructures civiles et médicales. Ces attaques, dont ont notamment été victimes de nombreux enfants, représentent une « violation flagrante du droit international ».

Cessez-le-feu, convois humanitaires et évacuations réclamés

Face aux souffrances des habitants de la Ghouta orientale, Angela Merkel et Emmanuel Macron appellent à une cessation immédiate des hostilités et à la mise en place d’une trêve humanitaire.

Ce sont les conditions pour permettre de venir en aide à la population civile, notamment en reprenant les convois humanitaires des Nations Unies et en procédant à des évacuations sanitaires.

Permettre la résolution de l’ONU

Dans le même temps, les deux dirigeants ont appelé M. Poutine à entreprendre des efforts supplémentaires pour parvenir à une solution politique de la crise syrienne. Ils lui ont fermement demandé de permettre, dès le jour même, l’adoption d’une résolution humanitaire au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le 21 février, le Koweït et la Suède avaient soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu pour la Ghouta orientale. Le gouvernement russe avait empêché l’adoption de la résolution, ce qui avait été sévèrement critiqué par la communauté internationale, ainsi que par le gouvernement fédéral.