Le processus de réforme doit se poursuivre, affirme Angela Merkel

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La chancelière reçoit Klaus Iohannis Le processus de réforme doit se poursuivre, affirme Angela Merkel

La Roumanie a réalisé des progrès considérables depuis son adhésion à l'UE, notamment en ce qui concerne l'état de droit et la lutte contre la corruption, a affirmé la chancelière fédérale Angela Merkel à l'occasion de la visite du président roumain Klaus Iohannis. Il est important que le processus de réforme se poursuive, a-t-elle insisté.

Temps de lecture: 3 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel et le président roumain Klaus Iohannis

Angela Merkel : Il y a de nombreuses convergences de vues entre l’Allemagne et la Roumanie sur les thèmes à l’ordre du jour du prochain Conseil européen

Photo : Bundesregierung/Bergmann

La chancelière fédérale Angela Merkel a remercié le président roumain Klaus Iohannis pour tout ce qu'il a fait pour la démocratie et l'état de droit en Roumanie.

L'année 2017 est à plusieurs égards une année d'anniversaire dans les relations germano-roumaines, a rappelé Angela Merkel lors de sa conférence de presse commune avec M. Iohannis à la Chancellerie fédérale. Ainsi, on fête cette année le 25e anniversaire de la signature du traité germano-roumain de bon voisinage. Il y a 50 ans, la République fédérale d’Allemagne et la Roumanie ont établi des relations diplomatiques et il y a dix ans, la Roumanie est devenue membre de l'Union européenne.

La minorité allemande en Roumanie joue un important rôle de pont entre les deux sociétés. Le président lui-même en est un exemple très vivant, a indiqué Mme Merkel.

Le Goethe-Institut, l'Institut pour les relations culturelles avec l'étranger (ifa), la Fondation Alexander von Humboldt, l'Office allemand d'échanges universitaires (DAAD), l'Office central pour l’enseignement allemand à l’étranger ainsi que les fondations politiques allemandes sont tous actifs en Roumanie. Depuis 1999, la Roumanie est représentée à Berlin par l'institut culturel « Titu Maiorescu », qui fait connaître la culture roumaine par le biais d'expositions, de concerts et de conférences.

Bon développement des relations économiques

Les deux dirigeants ont également discuté des relations économiques germano-roumaines, qui ont connu un développement très dynamique, selon la chancelière fédérale. Au sujet de la numérisation, le président roumain a assuré que la Roumanie était un très bon choix pour les entreprises informatiques. « Ce sont les domaines sur lesquels nous devons aussi miser », a affirmé Mme Merkel. Dans ce contexte, la chancelière a évoqué le Conseil européen de cette semaine, où il sera question de numérisation.

L'Allemagne est un important partenaire commercial de la Roumanie et elle y occupe le troisième rang pour ce qui est des investissements directs étrangers, qui s'élevaient à près de huit milliards d'euros en 2015. Selon les chiffres bruts, quelque 21 449 entreprises détenues en partie par des intérêts allemands participent au capital souscrit en Roumanie. De ces entreprises, environ 8 000 seraient effectivement actives sur le marché. En 2015, le volume des échanges commerciaux bilatéraux s'élevait à 23,3 milliards d'euros (exportations de la Roumanie vers l'Allemagne : 10,8 milliards d'euros, importations de produits allemands par la Roumanie : 12,5 milliards d'euros), soit une hausse de 9,4 % par rapport à l'année précédente (14,93 milliards d'euros dans les sept premiers mois de 2016).

Positions communes au Conseil européen

Angela Merkel a fait remarquer que l'Allemagne et la Roumanie allaient défendre des positions communes lors du prochain Conseil européen. Elle a cité comme exemples la lutte contre le terrorisme, la protection du climat et la politique migratoire. Dans ce dernier dossier, il s'agit de faire des progrès en matière de protection des frontières extérieures, a-t-elle expliqué.
Concernant la Libye, la chancelière a évoqué la question de la stabilité dans les pays d'origine. Les deux dirigeants ont discuté de la situation dans la région et souligné que l'esprit de la coopération y était important, s'accordant pour dire qu'il ne sera pas possible de régler contre la volonté de certains pays les conflits en Syrie ou au Yémen, par exemple.