Appel à la désescalade adressé à l’Iran

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Conflit syrien Appel à la désescalade adressé à l’Iran

La confrontation entre Israël et l’Iran attise encore le conflit syrien. C’est pourquoi le gouvernement fédéral exhorte l’Iran « à abandonner son attitude agressive envers Israël et à renoncer à sa politique agressive vis-à-vis de l’État israélien », a déclaré Steffen Seibert.

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« Comme vous le savez, le gouvernement fédéral n’a cessé d’insister par le passé sur le fait qu’Israël a le droit de se défendre contre des attaques. Il a dit également à maintes reprises s’inquiéter que l’intervention militaire de l’Iran en Syrie et au Liban, notamment par le truchement de milices sous la houlette iranienne, contribue à une dangereuse escalade en particulier de la guerre civile en Syrie », a déclaré le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert, lors de la conférence de presse gouvernementale.

Israël a certes invoqué son droit légitime à se défendre, mais le gouvernement fédéral ne dispose pas d’éléments propres d’information, ce qui ne lui permet donc pas de porter un jugement en vertu du droit international, a souligné à son tour un porte-parole du ministère fédéral des Affaires étrangères.

L’armée aérienne israélienne avait lancé, samedi, une vague de raids ayant pour cible, selon les autorités militaires israéliennes, des positions syriennes et iraniennes. Auparavant, un avion de combat israélien avait été abattu dans l’espace aérien syrien avant de s’écraser en territoire israélien.

Une évolution préoccupante en Syrie

Pas plus tard que la semaine dernière, le régime syrien et l’aviation russe avaient mené des attaques aériennes d’envergure contre la province syrienne d’Idlib et la région de la Ghouta orientale, près de Damas, faisant au moins 56 morts et 180 blessés.

Suite à ces événements, le ministère fédéral des Affaires étrangères avait exigé que cessent immédiatement les frappes aériennes du gouvernement syrien et de ses soutiens contre des civils. Bien que les deux régions se situent dans des zones dites de désescalade, il ne pouvait nullement être question, selon Berlin, de désescalade ou d’apaisement. L’accès complet et sans entraves de l’aide humanitaire doit être garanti, a déclaré un porte-parole.