« L’Europe réagit avec force et détermination aux crises actuelles »

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Conseil européen de Bruxelles « L’Europe réagit avec force et détermination aux crises actuelles »

Lors du Conseil européen, les dirigeants de l’UE ont obtenu des résultats importants : 18 milliards d’euros supplémentaires pour l’Ukraine, le neuvième paquet de sanctions contre la Russie, un nouvel élan pour le processus d’élargissement de l’UE et un niveau minimum d’imposition pour les plus grandes entreprises.

4 Min. Lesedauer

Le chancelier fédéral Olaf Scholz lors d’une conférence de presse aux côtés de Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement fédéral.

« Ce sont de bons résultats », a déclaré Olaf Scholz à propos du bilan de cette réunion du Conseil européen.

Foto: Gouvernement fédéral/Kugler

Le chancelier fédéral Olaf Scholz a tiré un bilan positif du Conseil européen de Bruxelles. « Je suis très confiant, et c’est également dans cet esprit que nous nous mettrons d’accord lundi sur des mesures ambitieuses dans le domaine de l’énergie », a-t-il déclaré. 

Aide supplémentaire pour l’Ukraine

La guerre d’agression russe contre l’Ukraine était au centre des discussions. M. Scholz a souligné que les pays de l’UE se tenaient aux côtés de l’Ukraine depuis le début. « Notre détermination commune à soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire sur le plan politique, humanitaire, financier, et aussi en lui fournissant des armes, est sans faille » et ce, particulièrement en hiver, alors que la « stratégie perfide de la Russie » est de détruire les infrastructures ukrainiennes, a déclaré le chancelier.

L’UE s’est mise d’accord sur une aide financière de 18 milliards d’euros. Ces fonds serviront à assurer le financement de l’État ukrainien l’année prochaine. Deux milliards d’euros seront également mis à disposition pour permettre la livraison d’armes européennes à l’Ukraine. 

Par ailleurs, le chancelier s’est félicité de l’accord relatif au nouveau paquet de sanctions : « Avec ce neuvième train de sanctions, nous augmentons encore la pression sur les dirigeants russes », a-t-il déclaré.

Les résultats du Conseil européen du 15 décembre 2022 sont consignés dans les conclusions.

Concertation finale lundi au Conseil Énergie

La guerre d’agression menée par la Russie a également des conséquences pour l’Europe, notamment dans le domaine de l’énergie. Il s’agit ici de trouver un moyen « de faire baisser les prix élevés de l’énergie sans mettre en péril la sécurité de l’approvisionnement ou la stabilité financière », a affirmé le chancelier, précisant que des progrès considérables avaient été accomplis sur cette voie. Le Conseil européen a chargé les ministres de l’Énergie de parvenir à un accord final lundi prochain. Le chancelier s’est dit « très confiant dans le fait que l’on [y] parviendra ».

Les ministres de l’Énergie prendront également d’autres décisions importantes ce lundi : sur l’achat commun de gaz, sur des mécanismes de solidarité en cas d’urgence et sur l’accélération nécessaire et urgente du développement des énergies renouvelables et des réseaux énergétiques. 

Intensifier les discussions avec les États-Unis

Le Conseil européen s’est en outre penché sur la question de savoir comment l’économie peut rester compétitive et innovante. Il a notamment été question du programme climatique américain et des subventions qui y sont liées. Le chancelier a clairement indiqué que l’UE soutenait expressément les objectifs visant à faire progresser la protection du climat, mais que les entreprises européennes ne devaient pas être désavantagées.

C’est pourquoi il s’est engagé en faveur d’une intensification des discussions avec les États-Unis. « Et je suis assez confiant dans le fait que nous pourrons obtenir des améliorations par le biais du dialogue avec nos partenaires américains », a-t-il ajouté. 

Parallèlement, l’UE peut déjà poser des jalons importants : ainsi, la législation sur les aides d’État pourrait être simplifiée ou les autorisations pour les projets d’intérêt européen commun pourraient être accélérées, selon M. Scholz.

Affaire de corruption au Parlement européen

Lors de la discussion habituelle avec la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, il a été question en particulier du scandale de corruption au Parlement européen. Le chancelier y voit « une affaire très sérieuse qui peut ébranler la confiance dans la démocratie et le parlementarisme ». Il est donc bon à ses yeux que les autorités belges enquêtent de manière approfondie sur cette affaire et qu’elles fassent la lumière sur celle-ci. Il a également dit avoir confiance dans le fait que la présidente mettra en œuvre les mesures de lutte contre la corruption qu’elle a présentées. 

Un projet qui tient à cœur au chancelier

À la fin de la conférence de presse, le chancelier est revenu sur deux sujets qui lui tiennent particulièrement à cœur : le processus d’élargissement de l’UE et le niveau minimum d’imposition pour les grandes entreprises. 

Les chefs d’État et de gouvernement ont expressément salué le fait que la Bosnie-Herzégovine ait obtenu le statut de candidat à l’UE. Il est toutefois clair que « la Bosnie-Herzégovine doit encore mettre en œuvre des réformes substantielles avant le début des négociations concrètes », a déclaré M. Scholz.

Le chancelier s’est en outre « réjoui que nous soyons parvenus aujourd’hui à ancrer de manière contraignante en Europe l’imposition minimale des sociétés au niveau mondial. » Le chancelier s’était déjà engagé en faveur de ce « projet de cœur » lorsqu’il était ministre des Finances. En octobre 2021, près de 140 États s’étaient mis d’accord sur un taux d’imposition minimal uniforme à l’échelle mondiale d’au moins 15 % pour les grandes entreprises. Celui-ci doit assurer une fiscalité plus équitable dans le monde entier : « C’est pourquoi vous me permettrez un rare moment de satisfaction », a déclaré M. Scholz.