« Il nous faut être à la pointe des technologies »

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Conseil européen « Il nous faut être à la pointe des technologies »

Les cheffes et chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se sont réunis en Conseil européen à Bruxelles. Comment l’Europe peut-elle en peu de temps devenir un continent neutre en carbone et qui s’assure un bon avenir en tant qu’espace économique ? Cette question figurait au cœur de la rencontre. La situation en Ukraine a également été abordée.

4 Min. Lesedauer

Le chancelier fédéral après le Conseil européen de Bruxelles

Après le Conseil européen, Olaf Scholz a estimé que c’étaient de bonnes nouvelles pour l’Europe

Foto: Gouvernement fédéral/Zahn

Le Conseil européen s’est penché une nouvelle fois sur la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine et sur la poursuite du soutien apporté par l’Union européenne. « L’appui des États membres de l’Union européenne sera maintenu aussi longtemps qu’il le faudra afin que l’intégrité et la souveraineté de l’Ukraine puissent être défendues », a déclaré le chancelier fédéral Olaf Scholz à l’issue du sommet. L’Union européenne a réitéré son message de solidarité au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, intervenu par visioconférence. Les dirigeants européens ont réfléchi par exemple au moyen, en termes de financement et de capacités de production, d’augmenter les livraisons de munitions à l’Ukraine.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz : « Il est tout aussi clair que cette guerre doit cesser. La Russie doit retirer ses troupes. C’est sur cette base qu’une paix juste avec l’Ukraine sera possible et que l’on pourra empêcher la Russie de satisfaire ses visées impérialistes. »

De plus, les dirigeants européens ont échangé leurs points de vue avec le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, évoquant les conséquences de la guerre sur la sécurité alimentaire et sur les aspects de l’énergie et du climat.

Technologies vertes : la réforme des marchés européens de l’électricité

La guerre en Ukraine continue d’avoir des répercussions directes sur l’approvisionnement en énergie dans l’ensemble de l’Union européenne. De ce fait, le Conseil européen s’est également consacré à la réforme du marché de l’électricité engagée par la Commission européenne. L’enjeu, en dehors de la stabilité des prix, consiste à produire davantage d’électricité à partir des sources d’énergie renouvelables. Comme l’a dit clairement le chancelier : « Nous mettons en place un cadre favorisant la croissance des énergies renouvelables. Voilà pourquoi nous souhaitons procéder rapidement à une réforme dans ce domaine aussi. » Enfin dans ce contexte, il a été question de la préparation de la prochaine saison de chauffage.

Renforcer la compétitivité européenne

Les cheffes et chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont discuté aussi de la situation économique et de l’objectif à atteindre, à savoir rendre l’UE plus résiliente et la préparer pour l’avenir. « Si nous voulons avancer, la recherche-développement doit être prise en compte, d’où la nécessité de créer également des emplois dans ce secteur. Mais nous devons par ailleurs augmenter les dépenses », a estimé Olaf Scholz. En effet, cela est important pour l’avenir de l’Europe dans un monde qui se resserre de plus en plus et dont la démographie ne cesse d’augmenter, mais aussi un monde dans lequel des pays de plus en plus nombreux acquièrent un pouvoir économique.

« Il nous faut être à la pointe des technologies », a affirmé M. Scholz. « Cela suppose que nous fassions le maximum pour y parvenir, que nous usions dans les divers domaines technologiques des possibilités les plus avancées, y compris dans la lutte contre le changement climatique, et que nous ne progressions non pas trop lentement mais plutôt à la vitesse requise pour pouvoir réaliser notre objectif d’une économie neutre en carbone en 2045. »

Le chancelier fédéral Olaf Scholz : « Lorsque nous discutons de politique commerciale, il est important à mes yeux de montrer clairement que nous sommes un partenaire loyal. Il faut en conséquence réorganiser ici certaines choses. Par exemple l’accord conclu entre l’Union européenne et le Chili est à mes yeux tout à fait exemplaire car il comporte des possibilités de développement propres pour le Chili en ce qui concerne notamment le premier traitement de matières premières qui y sont extraites. [...] Si nous faisions en sorte, par exemple, que le processus de traitement ait lieu à l’endroit du gisement des matières premières, cela apporterait à nombre de ces pays de la prospérité tout en assurant un système économique mondial plus résilient et moins dépendant d’un petit nombre de pays. »

À partir des propositions de la Commission européenne, les dirigeants des États membres ont réfléchi à la manière dont ils pouvaient apporter une contribution commune. Le gouvernement fédéral s’est déjà engagé avec succès en faveur d’un assouplissement des règles européennes relatives aux aides d’État, ce qui répond aux besoins des entreprises allemandes, a déclaré le chancelier. Selon lui, deux autres points sont importants pour une Union européenne compétitive, à savoir le parachèvement du marché des capitaux et de l’union bancaire, ainsi que l’accélération des planifications et des autorisations. « L’union des marchés des capitaux et l’union bancaire sont tout aussi importantes pour la croissance en Europe que le marché unique. » Il s’agit à présent d’accélérer le processus. La Commission européenne et les ministres des Finances soumettront leurs propositions à cette fin.